Du 1er juillet au 6 septembre 2015,
Le travail du photographe lituanien Romualdas Rakauskas, membre de l'Union Lituanienne des Photographes d'Art depuis 1970 et considéré comme un artiste classique de la photographie lituanienne.Romualdas Rakauskas " Weekdays " | Grande Galerie
Privilégiant l'approche humaniste, il s'attache à capter des instants décisifs, à photographier des visages illuminés de joie, la douceur des décors, la nature délicate avec des arbres en floraison mais sans insérer d' aspect dénonciateur, en pointant ce qui ne va pas, contrairement à ses confrères lituaniens. Pour lui, le but son travail reste l'embellissement de la vie.
Qualifié d'idéaliste, le mal, la laideur et le néant semble ne pas exister dans son travail. Ces images sont des métaphores poétiques où seule la compassion peut être révélée.
Le travail du photographe anglais Matt Wilson, deux fois finaliste pour l'American Photography 22 en 2006 et l'International Colour Awards en 2007.Fidèle et amoureux de son pays qu'il trouve " incroyablement beau et riche ", il ne photographie qu'en Lituanie, refusant tous projets à l'étranger.
Matt Wilson est né en 1969 à Tonbridge, Kent, Royaume-Uni.Biographie : Né en août 1941 à Akmenė en Lituanie, à l'époque où le pays est occupé par l'Allemagne nazie et que les bombardements rythme la vie des habitants. Sa mère, avant l'occupation russe, faisait elle-même des photographies et selon Rakauskas cela pourrait être l'une des raisons de son goût pour la photographie.
Diplômé de journalisme de l'université de Vilnius en 1962, Romualdas Rakauskas travaille successivement comme photoreporter pour les journaux Literatūra ir menas (1961-1963), Mūsų gamta (1963-1967) et Nemunas (depuis 1967).
Matt Wilson " This Place called Home " | Seconde galerie
Réalisées lors de ses différents voyages à travers le monde entre 2002 et 2015, ses images ne cherchent pas à rendre compte de la réalité d'un lieu ou d'une rencontre mais d'un instant photographique sensible et intimiste révélé par son approche poétique et
par l'utilisation de vieilles pellicules dont le rendu visuel nous fait basculer dans un univers hors du temps.Au gré de ses humeurs et de ses rencontres, il nous offre sous forme de carnets de voyage comme le faisait Bruce Chatwin, une vision mélancolique des sujets qu'il traite : paysages diurnes , scènes nocturnes, crêtes noires d'arbres spectraux qui se découpent sur le ciel, personnes, routes, alignements de cabanons ou de masures...
La composition très classique et la lumière dosée au compte-gouttes confèrent à ces
petits formats une présence rare se rapprochant des grands paysagistes de la peinture hollandaise et s'éloignant des tendance actuelles de la photographie contemporaine.