Un des bateaux d’une flottille d’aide se dirigeant vers la bande de Gaza
assiégée « a été saboté » au cours de la nuit en Méditerranée au sud de
la Crète et aurait sombré avec son équipage si ce dernier ne s’était
pas aperçu de cet attentat criminel.
« Quelqu’un est allé sous le bateau la nuit et a saboté ses
propulseurs, juste comme le même bateau avait été saboté en 2011, » a
dit le militant suédois Dror Feiler, se référant aux dommages faits à un
bateau qui avait participé à une flottille précédente.
Ce
militant, né en Israël, qui a embarqué sur le navire suédois Marianne de
Gothenburg avec 18 autres activistes il y a presque deux mois, a ajouté
que le reste des bateaux continuerait leur mission en dépit de
l’incident.
On s’attend à ce que la Freedom Flotilla Coalition
(FFC), la troisième flottille essayant de rompre le siège israélien
contre les Palestiniens de Gaza, arrive à sa destination dans les trois
jours.
Moncef Marzouki, le premier Président de la de la Tunisie
post-Révolution doit se joindre à d’autres personnalités politiques à
bord de la flottille de trois bateaux qui doit briser le blocus de Gaza.
Les navires seraient porteurs de petites quantité de fournitures médicales et d’aide, y compris des panneaux solaires. Les activistes visent à ouvrir le port de Gaza et à y permettre la libre circulation et le commerc
Le membre palestinien de la Knesset israélienne (Parlement) Bassel
Ghattas est lui aussi à bord d’un navire de la flottille, soulevant
l’indignation parmi les Israéliens qui ont réclamé qu’il soit dépouillé
de l’immunité de la poursuite pour sa décision de rejoindre la campagne.
Les militants se préparent à arriver à Gaza en dépit des
inquiétudes sur des tentatives possibles de Tel Aviv pour perturber leur
mission comme lors de la première flottille en 2010. Alors, les forces
navales israéliennes avaient attaqué le navire turc Mavi Marmara, et tué
10 de ses passagers... Un an après, la deuxième flottille, Stay Human, n’avait pas elle non plus réussi à mener à bien sa mission.
En 2007, Israël a imposé un blocus total, aérien, terrestre et naval
de la Bande de Gaza. Le siège paralysant a causé un déclin sérieux dans
le niveau de vie des habitants de Gaza, des niveaux sans précédent du
chômage et une pauvreté persistante pour les 1,8 millions de résidents
de l’enclave palestinienne, qui a été décrite par des médias comme étant
la plus grande prison en plein air du monde."
Source : CanadaBoatGaza