De qui parle-t-on ? :
Groupe Américain, actif depuis 1992, composé de Doug Martsch, Brett Nelson, Steve Gere, Jim Roth et Jason Albertini.
De quoi parle-t-on ? :
Rock indépendant américain descendant du grunge, dans la pure lignée de ce qui se faisait dans les années 90 avec Weezer, Pavement ou Swell.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Ensemble mid-tempo qui permet tout de même de se laisser aller à un petit coup de Air guitar sur All our songs, Living zoo ou Another day.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
CREB ou Living zoo sont là pour rappeler que derrière le bruit se cache des harmonies hors pair.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Malgré une évidence mélodique assez impressionnante, cette musique rocailleuse, associée à la quasi confidentialité du groupe, n’attire pas les foules.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Morceaux légèrement noisy mais au tempo assez lent et à la production plutôt bien léchée. Ne posera pas de problème pour une audition en format compressé.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
Brillant représentant du rock indépendant américain dans la deuxième moitié des années 90, là où le style était alors à son apogée, aux côtés des maitres du post-grunge, Swell ou les Pavements, Built to spill revient avec ce nouvel album sans vraiment avoir fait bouger les lignes.
Untethered moon conserve le son si particulier de ce rock américain d’un autre temps. Pour autant, Built to spill ne rate pas sa cible, ce nouvel opus est plutôt plaisant et repositionne les originaires de l’Idaho sur le devant de la scène rock. A l’instar du fantastique single Living zoo, ces nouveaux morceaux gagnent en fluidité et en sens mélodique, ils rappellent par certains côtés le travail de Swell sur l’immense Too many days without thinking. Cette cure de jouvence devrait ravir les amateurs de longue date et même permettre au groupe de glaner quelques fans supplémentaires.
Comme leur compatriote Matt Sharp avec ses Rentals l’année dernière, les Built to spill affirment et assument pleinement cette identité rock un peu passéiste et, alors que l’on attendait plus grand-chose de leur part, marquent leur retour du sceau de la grandeur.