J’aime tes yeux quand j’y lis un tendre désir,
Et que tu te blottis au creux de mon épaule,
Je sens ta joue douce de velours qui me frôle
Et ta lèvre dans mon cou me fait tressaillir.
Puis je sens ton corps reposant entre mes bras
Dont la sève bouillonne sous la chair dorée,
Et ton doux parfum, ses effluves m’enivrer,
Donnant la fièvre et l’ivresse de tes appas.
Je crois mon Amour que nous dormirons très tard,
Je suis jaloux de ton sommeil et de tes rêves,
Je veux blanchir les noirs ténèbres et sans trêve
T’aimer, et que cette nuit reste en nos mémoires.
Gérard Bollon