Le vice faut-il tant le blâmer,
Témoin des joies d’une intense vie,
Ne veut-il qu’en ces jours intensément jouir,
Se fait-il piéger par l’excès,
Se voit-il délaisser par une conscience endormie,
Abandonner par un amour reclu en son oubli,
Le vice perdu en cet être porté par tant de peurs,
Mal guidé par tant de doutes,
Doit-il retrouver le sens de son espérance,
Ne plus perdre le temps de cette précieuse existence,
Pourquoi cette souffrance pour si peu de jouissance,
Qu’il abandonne ce vice à la mémoire de ce seul passé,
Qu’il aime enfin,connaîtra-t-il le plus noble plaisir.