L'idée est sans doute née de ce genre de vidéo qu'on trouve sur le net. La musique classique est généralement écrite. C'est un codage comme un autre, et qui a évolué au fil de l'histoire. Bach est un écrivain, en somme. Notre époque adore jouer avec les signes depuis le pop art, Warhol, les calligrammes d'Apollinaire. ils sont ce que Foucault dénommait : le langage du monde. Sous le symbole, l'objet ; sous la note, le son. ici, on met en abyme le son sous une représentation de la note. Les clips musicaux ne sont pas autre chose que de mettre du sens sur ce qui n'en a pas ou en a un autre. Donc on rend hommage à ce "trop de notes", par un "trop de couleurs" en espérant que de ce renvoi émerge un plaisir. celui de com-prendre. Comprenne quii pourra.
In 1722, Johann Sebastian Bach began one of his most ambitious works: a 24-part comprehensive guide to the keyboard, demonstrating the musical qualities of every major and minor key. The first part, C Major, saw Bach create two masterful compositions that explore musical structure in very different ways.
My film draws inspiration from minimalist sculpture and graphical notation, an alternative to traditional sheet music notation that evolved in the 1950s and often involves abstract symbols and experimental visual codes.