Dakar Waou ! Parce que cette ville a une belle énergie, même si à tous les coins de rue, on essaie de tout te vendre (Je n’ai jamais autant dit « Non ! Merci » de ma vie). Mais se sentir constamment à la plage pendant qu’on est en ville, c’est un peu comme vivre au paradis, non ?
Verrouillé par le programme de fidélité des chaînes Accor, le Novotel où j’ai séjourné n’est pas le célèbre Radisson Blu ou le renommé Terou Bi mais il n’est pas mal en son genre. Niché derrière la petit corniche, je n’ai pas craché sur sa vue sur la mer et sa piscine. L’eau ! L’eau ! Toujours l’eau !
Et pour parler d’eau, le centre commercial Sea Plaza porte bien son nom. Il y a de bons cocktails et une belle vue.
Pour le coureur que je suis, c’est quand même le pied d’y faire son footing. Peu d’humidité et beaucoup d’air marin.
Dakar Waou ! Parce que pas loin de là, il y a Gorée. Une île. Une vraie. Une masse de terre bien entourée d’eau et remplie d’histoire, et de bien mauvaises histoires. Un des must-do de la visite du Sénégal. J’ai hésité à la visiter pour ne pas faire le touriste-classique mais je ne regrette vraiment pas car un rappel de sa propre histoire n’a jamais fait de mal. Un voyage de 20 minutes en ferry à 2700FCFA aller-retour (Tarif résident africain) et j’ai pu me sentir déchiré en visitant la maison des esclaves. Au-delà du lieu, il y a ce morceau de phrase qui me marquera pendant longtemps.
L’usage du fouet était permis et réglementé par le Code Noir qui en fixait le nombre à 29. Instrument de correction et d’asservissement, il était servi à tout le monde, et sans dérogation aucune, y compris aux femmes en état de grossesseEn dehors de la douleur, il y a beaucoup de couleurs sur l’île ; les bons ingrédients pour de superbes images.
Waou ! Parce que les dakaroises sont vraiment au top visuellement. Ma-gni-fi-ques. Et aussi et surtout parce que le Wolof est la langue nationale, certainement pas le français. Le Sénégal réputé en Afrique de l’ouest pour la qualité de son français n’a certainement vu passer ces perles. C’est vrai qu’une faute de langue avec l’océan en face, ça passe mieux