Silicon Valley // Saison 2. Episode 8. White Hat / Black Hat.
Une fois de plus, Silicon Valley parvient à faire quelque chose d’assez sympathique, surtout d’un point de vue comique. Rien que le running gag où Richard passe pour lui-même pour une sorte de pédophile était assez cocasse. C’est très bien exploité d’un point de vue comique tout au long de l’épisode, à la fois lors des rencontres entre Richard et Seth mais pas seulement, aussi à d’autres moments. Cet épisode veut vraiment nous proposer du comique de situation efficace et c’est tout ce que dont je pouvais rêver. Les actions de l’épisode présent ont des conséquences et c’est Seth qui va se faire virer pour quelque chose qui n’est pas du tout de sa faute. Tout au long de l’épisode, la série va alors tenter de créer une paranoïa sur le fait que Seth pourrait intenter une action contre… Pied Piper. Bien entendu, jusqu’au bout, l’épisode va entretenir le suspense et même nous offrir un assez joli twist. Je dois avouer que je ne m’attendais pas du tout où ce que la série aille dans cette direction là pour terminer l’épisode mais je suis heureux qu’ils n’aient pas choisi la solution de facilité qui aurait été que Seth fasse vraiment quelque chose. Russ Hanneman est un con, un « asshole ». C’est quelqu’un que l’on a rencontré au début de la saison et qui a permis à Pied Piper de survivre grâce à un investissement conséquent.
Sauf que voilà, le temps est venu de se séparer (enfin, je suppose car je vois mal comment cette relation pourrait continuer dans le bon sens après cet épisode). Russ est le trou du cul le plus débile du monde mai c’est peut-être ce qui fait aussi de ce personnage quelqu’un d’assez amusant. Pour un fois que je trouve Chris Diamantopoulos vraiment intéressant (alors que avait été un peu irritant dans Episodes, et qu’il n’avait pas toujours sa place dans The Office), je dois avouer que Silicon Valley a fait fort. Il est capable de s’acheter une voiture et de se l’offrir devant notre équipe préférée rien que pour démontrer encore une fois toute sa connerie. Sans parler de son besoin de venir chez Richard et cie afin de boire de la tequila pour fêter tout ça, avant de finalement lâcher sa bouteille sur le bouton « delete » de l’ordinateur le plus proche (et j’avais des doutes sur ce que Silicon Valley pourrait faire avec cette bouteille, mais j’aurais pensé à inonder un ordinateur de tequila plutôt qu’autre chose mais peu importe). C’était un twist amusant et la peur panique de la fin de l’épisode est quelque chose de brillant car je ne m’y attendais pas du tout.
Je me demande cependant si la morale de cet épisode n’est pas que toutes les conneries que l’on peut faire se sache et que l’on en paye toujours le prix. Je crois que c’est ce que veut nous dire Silicon Valley cette semaine. Et pourtant, ce n’est pas une série qui est du genre à faire la morale. Pour en revenir à cet épisode, je trouve que Silicon Valley a vraiment su capturer quelque chose qui me rappelle un peu ces vieilles comédies de potes produites par HBO (Entourage la première). L’univers est différent mais c’est construit presque de la même façon et l’humour est presque le même dans le fond. Et puis il y a Gavin. Ce dernier n’a plus d’idée afin de cacher le désastre qu’est Nucleus en coulisse et cela ne va pas s’arranger. Ce qui me fait rire à la fin de cet épisode c’est finalement que Richard et Gavin, deux ennemis, se retrouvent un peu au même point, dans la mouise. Mais la mouise est différente pour chacun, juste qu’ils partagent un gros problème. Finalement, ce nouvel épisode était très amusant, proche de la perfection aussi, et permet de rappeler les principes de la série, les liens qu’il y a entre les personnages et tout le reste. C’est à prendre comme un tout et cela fonctionne comme un tout. Réussi.
Note : 9/10. En bref, un excellent épisode, drôle et malin.