Le smoking, costume et symbole de la classe ultime de nos jours, n’était pas destiné aux sorties mondaines à l’origine, mais plutôt à s’enfermer en petit comité. Au XIXe siècle, en Angleterre dans un premier temps puis dans d’autres pays européens par la suite, les hommes avaient l’habitude de se retrouver dans une salle (le fumoir) après le dîner (pas le dîner de tous les jours hein, mais les dîners chicos-prout-prout de la haute société quoi) pour goûter quelques cigares qui coutent un bras l’unité. Mais leurs dames, peu portées sur les barreaux de chaises (enfin ceux là) se retrouvaient fort incommodées par l’odeur de la fumée de tabac véhiculée par les vêtements de leurs con-joints (on a dit pas la drogue !) quand ceux-ci revenaient du fumoir.
C’est ainsi que se démocratisa une coutume : Avant d’entrer dans la pièce, les hommes changeaient d’habits pour revêtir le smoking suit, le costume destiné à aller fumer (largement moins classe que celui qu’on connait de nos jours, une vulgaire veste avec de larges revers de soie destinés à protéger celle-ci des chutes de cendres). Une fois les poumons bien encrassés, ils ressortaient du fumoir pour remettre leurs affaires restées en dehors et donc non imprégnées de la vilaine fumée. Ainsi les dames étaient contentes.
Avec le temps, de smoking suit, il n’est resté que smoking dans le langage. Et le vêtement évoluera fortement pour devenir le costume « formel » qui habille stars et autres personnalités politiques lors de grands rendez-vous.
A noter que le smoking est aussi appelé tuxedo par les états-uniens et smoking jacket par les sujets de la Reine Elisabeth.
Et pour votre santé, je vous conseille de ne fumer que le saumon ou la saucisse.
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