Les écrivains aiment bien les métaphores, ces groupes de mots qui véhiculent des images. Mais pour une bonne métaphore il faut qu’elle soit originale et évite les lieux communs, les clichés, les poncifs, les bateaux, les banalités, les redites, les stéréotypes, les images éculées…
D’ailleurs, l'images éculée qui a traîné ses godillots dans tous les livres est déjà un cliché comme tirer un trait, tirer le diable par la queue, tourner la page, avoir le cœur sur la main, le sang qui ne fait qu’un tour, le fourmilière humaine (en Chine), déclarer sa flamme, se coucher devant les puissants ou encore bander comme un âne ou un cerf.
Le fin du fin, c’est de trouver la métaphore originale. Le premier qui a comparé une femme à un rose était un poète, les suivants étaient des ânes (voir plus haut).
Moi, ce que j’aimerais c’est qu’on cesse des dire « L’ADN d’un machin » et « Le logiciel d’un truc » Ce sont des images récentes et pourtant déjà très éculées et la plupart du temps inappropriées et ridicules.