Des cris d'animaux doublés par des enfants, idée singulière et qui fonctionne bien. Les onomatopées sont issues de là d'ailleurs, de l'enfance : cocorico, miaou, meuh, hi han. Notre langage a éclos de ces premiers mots, d'un mimétisme auditif. Certes, ce ne sont pas les animaux qui nous les ont inculqués, mais les adultes imitant les enfants (le langage a toujours quelque chose d'un serpent qui se mord la queue). Du coup, lorsqu'on plaque des babillages sur des images, cela connecte direct aux sous couches cognitives de notre insconcient, réveillé si rarement. Une aubaine pour un pubeux qui sait que ce que le manipulateur secret de nos achats, c'est lui, l'inconscient qui gère les impulsions comme un marionnettiste les fils de son pantin. Du coup, on est cuit. CuiCui. Ces cris d'animaix de nos enfances sont liés par des fils invisibles à une pulsion d'achat, ou bien une confiance a priori, nimbés qu'ils sont de l'heureuse ambiance du pays de Cocagne où nous vivions.
via Koreus
Le concept opposé : Vytautas