Burger My Pop "Bagel Mary" I ©Cyril Zekser
La "burger mania" n'en finit pas de faire des émules en France. Un tout nouveau venu vient de faire son arrivée à Paris, My Pop, bien décidé à se faire un nom, doublé d’une carte fournie de burgers gourmands (comptez 13,90 euros la formule burger-frites-boisson, qui représente une bonne partie des ventes), et une ambiance new-yorkaise léché. C'est le premier restaurant de la jeune enseigne. Hugues Courage, fondateur et directeur du lieu s’en explique : "A travers My Pop aujourd’hui, je souhaite m’adresser à une clientèle large, offrir un produit fédérateur avec des standards de production tout en gardant comme maître mot la qualité, doublé d’une expérience qualitative, en rapport au lieu, au service avec un personnel soigné, à ce que l’on trouve dans l’assiette. My Pop est donc une expérience globale. Que le client dispose d’une demi-heure ou d’une heure et demie, il peut venir manger rapidement ou alors bruncher en famille le dimanche."
L’homme mise sur "des burgers 100% français" (baptisés Burning Man, Alcazar, Monsieur M ou El Popito…), des produits frais et de qualité (bœuf d’origine française, bun légèrement brioché du jour…), du fait maison, des fournisseurs français et locaux. My Pop revendique un ticket moyen en dessus des standards de la restauration rapide. La qualité a un coût. "Nous proposons des viandes grillées, des salades, une jolie panoplie de desserts", ajoute le restaurateur à la mine tropézienne. "Mais l’ADN de My Pop réside dans le fait de proposer un bon et vrai burger, conçu dans les règles de l’art. Ce qui représente 80% de nos ventes. La carte est largement inspiré des basiques anglo-saxons tels le cheese ou bacon burger. Aujourd’hui comme nous les maîtrisons bien, nous pouvons explorer d’autres saveurs, d’autres orientations culinaires avec des inspirations italiennes par exemple… ou épicés pour des recettes orientales. Quatre créations arrivent au mois de juillet, et ce durant un mois. Parmi elles, une recette au bœuf avec un fromage au lait cru français, du lard croustillant, le tout agrémenté d’une jolie béarnaise. Des choses assez simples au final, gourmandes et visuelles.Comme je suis originaire de Saint-Tropez, nous fêtons comme il se doit, toutes les années, le 14 juillet. Mais aussi l’American Party le 4. A travers ces quatre recettes inédites à découvrir, l’idée est de réunir le drapeau dont le code couleur bleu Blanc Rouge est identique. Un choc de culture dans le bon sens du terme".Ouvert depuis quelques mois seulement, le premier My Pop, qui emploie trente personnes, revendique une moyenne de 450 couverts tous les jours, dont près de 70% sont servis à l'heure du déjeuner. "Aujourd’hui tout le monde mange le burger avec facilité et plaisir. Il n’y a plus de clivage. Donc amusons-nous avec qualité !"Depuis une quinzaine d'années, le burger connaît une envolée sans précédent en France. En 2000, un burger était vendu pour neuf sandwichs, selon le cabinet d'études Gira Conseil. Cette proportion est passée à un pour deux aujourd'hui. En une quinzaine d'années, la consommation de sandwichs a été multipliée par trois. Celle de burgers par… treize, tirée par l'engouement des restaurants de service à table pour le genre. L’année dernière, il s'est vendu en France un milliard de burgers. Désormais, 75% des 105.000 restaurants avec service à table ont mis un burger à la carte. Et 75% d'entre eux affirment que le burger est devenu leur plat leader.FG
Du 24 au 26 juin 2015, My Pop participe à l’opération "Les Heures Heureuses de Paris". Pour seulement deux euros, le lieu propose My Pop bucket, cornet complet composé de frites, de mozzarella sticks, crunchy chicken, chicken wings et onions rings.