Par Thomas Haeflin - 22/06/2015 | 4:02
Le contrat portait sur la réhabilitation de la raffinerie de Sidi Arcine, dans la banlieue sud-est d'Alger. Cette unité avait été construite en 1964 et produit environ 3 millions de tonnes de pétrole par an.
Prévue pour une durée de 38 mois et d'un montant d'environ 963 millions de dollars hors taxes, le contrat prévoyait que le groupe français réhabilite en partie l'installation afin d'augmenter de 35% sa capacité de production et lui permettre de produire des carburants aux normes internationales, selon le site internet de Sonatrach.
Mais, selon El Watan un quotidien Algérien, Technip s'est rendu compte après la signature du contrat que les canalisations devaient être totalement refaites, et non juste réhabilitées.
Ainsi une bataille de procédures entre Sonatrach et Technip s'est ouverte et s'est achevée aujourd'hui par la résiliation du contrat.
Technip n'a pas respecté les termes du contrat, selon une source au sein du ministère algérien de l'énergie, tout en notant que le dossier avait été transmis à l'arbitrage international.
Une autre source au ministère de l'Energie a affirmé que Sonatrach allait demander des dédommagements équivalents au montant du contrat, révisé à la hausse, soit 1,5 milliard de dollars.
Dans la raffinerie, les employés recrutés par Technip ont observé des sit-in pour réclamer des dédommagements.