Visa d'entrée au Venezuela le 23 avril 1935 lors de la dernière tournée de Carlos Gardel
Vous voyez qu'il faut alors avoir été vacciné et avoir un casier vierge pour entrer au Venezuela
qui enregistre l'appartenance racial des étrangers qui pénètrent sur son sol
Premier rendez-vous au cimetière de la Chacarita, sur la tombe de l'artiste à 14h, avec un discours de José Blotta (Centro de Estudios Gardelianos)
Puis rendez-vous à 17h au Museo Casa Carlos Gardel, avec une courte conférence de Julián Barsky, auteur d'une biographie contestée et contestable de l'artiste. La conférence s'intitulé Carlos Gardel, un viajero (Carlos Gardel un voyageur). A 17h40, des projections et un concert de guitare aux soins de Jorge Kohan A 19h, lancement d'un disque de circonstance du chanteur Marcelo Ezquiaga, Morocho, entouré d'artistes invités.
A la Legislatura, on se réunira au Salón Presidente Perón pour un concert de la chanteuse María José Mentana à 18h (1), suivi d'une conférence du directeur (ou ex-directeur semble-t-il) de la musique au Ministère de la culture portègne, Diego Mario Rivarola, intitulée Gardel en el Mundo. A 19h15, le président du Centro de Estudios Gardelianos, Enrique Espina Rawson, conclura les manifestations par une autre conférence, intitulée Gardel Asignatura pendiente (Gardel, un domaine qui reste à explorer).
Un programme peu ambitieux, peu attractif, passablement pédant et mondain, il faut bien le dire, et très opportuniste avec la promotion de ce disque... Que c'est bas !
Carlos Gardel sur le pas de sa porte dans les années 30
La porte de ce qui est aujourd'hui le Museo Casa Carlos Gardel, Jean Jaurés 733
Le Museo Histórico Nacional, qui dépend du ministère de la Culture national, aura fait beaucoup plus digne, il n'y a pas de doute à ce propos. Et la Academia Nacional del Tango ce soir aussi avec un programme festif et projeté vers l'avenir et vers l'action...
(1) La seule participante véritablement digne de l'événement.