- que du Moyen-Âge au XIXème siècle, les femmes ne portaient pas de culotte sous leurs jupons. Leurs seuls sous-vêtements étaient une espèce de chemise de soie ou de toile et parfois un jupon supplémentaire. La culotte était un vêtement d’homme, une sorte de pantacourt, d’où l’expression porter la culotte quand une femme commande dans son foyer. A partir du XXe siècle, la culotte a désigné des sous-vêtements masculins ou féminins. Mais l’expression a perduré. Partager la culotte pourrait-elle désormais devenir une expression qui défendrait l’égalité, la parité, le partage des tâches et des responsabilités domestiques ? Mais faudrait-il pour autant vraiment partager la culotte ? Alors, le choix de culottes classiques, culottes échancrées, de culottes taille basse, de shortys, de slips brésiliens, de tangas, et de strings devrait s’élargir pour les hommes afin de rendre la chose possible, et il faudrait trouver une taille qui puisse aller à l'un et à l'autre. Un défi. Une vérité vue sous sept angles vaut-elle plus que sept vérités vues sous un seul angle ?
- que l’eau représente 90 à 95% de la composition d’une bière, sa qualité, de l'eau, est donc primordiale pour pouvoir assurer un produit supérieur, affirment les défenseurs de la tradition brassicole. C’est certainement cette énorme quantité d’eau qui fait grossir les ventres, qui fait hurler des chants plus ou moins compréhensibles dans les pubs anglais alors que glissent sur les toits des contrées britanniques et dans les rues de Londres, de Manchester, de Sheffield ou Leeds, un fog et une humidité qui n’attirent pas les badauds et les conduisent vers la chope remplie, donc, à 95% d'eau. C’est certainement cette gigantesque quantité d’eau qui épuise après quelques litres et fait tituber tout bipède qui ne maîtrise alors plus son mode de locomotion naturel, la marche, rendant ce déplacement en appui alternatif sur les jambes, en position debout et en ayant toujours au moins un point d'appui en contact avec le sol, plus que délicat. Une vérité vue sous sept angles vaut-elle plus que sept vérités vues sous un seul angle ?
- qu’une équipe de chercheurs de l’Université d’Oxford a découvert que les femmes ayant les plus larges fesses ne sont pas seulement plus intelligentes que les autres, mais aussi plus résistantes aux maladies chroniques. Les femmes avec des fesses charnues ont tendance à avoir des niveaux de cholestérol bas, leur organisme est alors plus susceptible de produire des hormones pour métaboliser le sucre, ce qui permet de réduire le risque d’apparition de diabète ou de maladies cardiovasculaires. De surcroît, la graisse des fesses est synonyme d’un excès d'Omega 3 dans l’organisme, acides gras connus pour leur bienfait sur le développement du cerveau. Quelle chance ! D'où l'expression avoir du cul ? Peut-être. D'où l'expression avoir un gros Q, si on l'associe à un grand i ? Peut-être. En tout cas, cela pourrait donner envie à certaines de se laisser pousser la poupe. La stéatopygie étant une hyperplasie génétique du tissu adipeux de la région fessière, naître stéatopyge serait alors le must pour les générations futures. Une vérité vue sous sept angles vaut-elle plus que sept vérités vues sous un seul angle ?
lundi 22 juin 2015