Le 787 "Dreamliner" de Boeing en décollage quasi vertical très remarqué pour son vol de présentation I Rémy de la Mauvinière/AP/SIPA
Le salon "va encore être un très, très bon cru", s’est félicité Emeric d’Arcimoles, en charge des salons internationaux au Gifas, qui représente la filière aéronautique en France, à l’occasion de la dernière journée du salon. La précédente édition avait accueilli 315 000 visiteurs, entre professionnels et grand public. "Nous battons pratiquement tous les records", ajoute l’homme. "Je comprends pourquoi il y a autant de (responsables) politiques" qui font le déplacement, au vu du succès populaire que représente le salon.
Quelque 151 000 professionnels ont participé à cette édition et 200 000 personnes ont fait le déplacement pour les journées grand public, de vendredi à dimanche, selon le Gifas. La précédente édition avait accueilli 315 000 visiteurs, entre professionnels et grand public et permis de conclure pour 150 milliards de dollars de commandes, selon un bilan définitif rappelé par le Gifas. À elle seule, la journée de samedi a atteint le "chiffre record de 95 000 personnes", a précisé Emeric d’Arcimoles, en précisant que le nombre d’exposants a également augmenté (+4% à 2 303). En termes de commandes, les avionneurs ont annoncé 934 contrats pour des avions et les motoristes pour 835 moteurs, a-t’il souligné. Selon les bilans de l’européen Airbus et l’américain Boeing, les deux géants ont engrangé à eux deux pour plus de 100 milliards de dollars de commandes, dont 18,6 milliards de dollars de commandes fermes pour la firme de Seattle (145 appareils) et 16,3 milliards de dollars pour celle basée à Toulouse (124 appareils). En comptant les options et intentions d’achat, Airbus a enregistré 421 commandes d’appareils, pour 57 milliards de dollars, et Boeing 331 avions, pour 50,2 milliards de dollars.Du côté des hélicoptères, ce sont 142 exemplaires dont les ventes ont été annoncées, a souligné Emeric d’Arcimoles. Enfin dans l’espace, il a rappelé l’annonce d’Airbus, sélectionné pour la conception et production de 900 microsatellites au profit de la start up américaine OneWeb, qui veut diffuser l’internet aux quatre coins de la planète.FG