Il n’y a jamais trop de flammes dans la nuit
Jamais trop de regards amis
Dans les ruelles noires du destin
L’astre ne suffit plus
Il nous faut des soirs
Comme une rose immense
Comme un incendie de Juin
Sur l’Océan
Mais il est une lumière sans importance
Dans les vitres de mon pays
Pour moi lumière e ma vie
Vers laquelle je reviendrai
De l’autre bout du ciel et de la terre
A cause des simples gestes tutélaires
De l’enfance.
Hélène CADOU, Cantate des nuits intérieures, Editions Bruno Doucey, 2012
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