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On voit bien qu’il ne s’agit pas d’un phénomène épisodique ou d’une fatalité statistique comme voudraient le faire croire les mensonges débités par le lobby de l’automobile. On sait maintenant que les comportements délinquants (vitesse, alcool, drogue) sont en hausse depuis plus d’un an et sont les premiers responsables de ce retour de l’insécurité routière. Les mesures annoncées par le gouvernement n’ont eu aucun effet. Ni la chasse aux oreillettes, ni les limitations de vitesse expérimentées en catimini sur quelques kilomètres ne vont modifier en profondeur les comportements. On sait ce qu’il faut faire. Faire en sorte que le sentiment d’impunité cesse chez les conducteurs. Les mettre devant le risque d’être contrôlé plus souvent et sanctionné sans complaisance. Ne pas donner l’impression de reculer ou de fermer les yeux pour cause électorale. Fournir aux forces de l’ordre les moyens de se mobiliser pour cette grande cause nationale : faire baisser le nombre de victimes de la route. C’est cette politique qui a réussi en 2002. C’est la seule qui puisse mettre fin à cette accumulation de cadavres, de corps mutilés, de vies brisées.
A propos de l'auteur : Jehanne Collard est avocate, spécialisée dans les accidents de voiture.