Le changement, le redressement, le recouvrement, le politique ment comme il respire.
Il y a comme un soupçon de mensonge dans cette soupe aux sons!
Chaque mot que vous utilisez est connoté, jamais seul, toujours accompagné d'une note qui lui a été rajoutée de l'extérieur et qui n'est audible que par les oreilles sensibles. Ça enrichit seulement celui qui le sait mais ça appauvrit celui qui l'ignore.
Je dis bien chaque mot est chargé d'une musique étrangère comme pour vous empêcher de penser par vous-même, d'être sincère et sans manières.
Gaffe à la gaffe, une caresse peut être reçue ou perçue comme une baffe.
Je ne voudrais pas vous décevoir mais tout ce que vous concevez a été déjà conçu, préconçu par un autre vécu que le vôtre.
Vous ne pouvez le reprendre à votre compte avant de le vider de toutes ses vieilles substances, du sens qu'il traine et entraine dans les consciences.
Vidange pour vous débarrasser de la bête sans connaissance et retrouver l'ange à sa naissance.
Méfiez-vous des mots, au singulier du mal, au pluriel, des maux qu'ils contiennent.
Soyez lucide, c'est le seul insecticide contre ce genre d'insectes qui dévorent le fruit et vous laissent la peau sur les os.
Des mots ! Des mots ! Des mots! Disait Shakespeare.
Ce ne sont pas des coquilles vides mais des empires.
Ils ne sont pas seulement chargés mais piégés par dessus le marché.
Certains transportent même des bombes qui peuvent vous exploser à la figure!
Et même si vous les écoutez en sourdine, vous ne pouvez pas éviter leur part de nitroglycérine. Boum, boum, boum!!!
Pas la peine d'ouvrir un dictionnaire, c'est ou superficiel ou vulgaire.
C'est toute l'histoire du mot qu'il faut refaire, sa généalogie, son arbre généalogique si vous êtes chercheur... penseur... ou poète.
Redéfinissez vous-mêmes vos mots, réinventez vous-mêmes vos notes sous peine de penser et de vivre toujours sous perfusion... dans une totale confusion qui correspond à l'air du temps, avec ses mots-clés qui n'ouvrent que les serrures des portes ouvertes!
De mots clés, vous n'en avez besoin que d'UN pour l'ouvrir : penser avec un i grec : Y PENSER.
Pensez-y!