En juillet et août 2013 l'artiste du Mas d'Azil a mené trois actions successives aux abords de la grotte. Il réalise des fresques aux pochoirs (signes vulvaires et mains) sur les toilettes, la passerelle d'accès et la buvette (voir photo). Par ce geste il dénonce l'utilisation de la grotte comme simple réceptacle à l'art contemporain et les dépenses excessives que cela implique.
Claudius de Cap Blanc Claudius de Cap Blanc V.2 bonusCes trois actions ont été précédées à chaque fois de courriers envoyés aux intéressés (mairie, DRAC...). La seule réponse que l'artiste a obtenue a été une comparution immédiate et une condamnation pour dégradation (60h de
T.I.G, 6000 euros d'amende, 2 mois de prison avec sursis et 18 mois d'interdiction de séjour à la grotte)L'artiste souhaite réaliser les T.I.G dans son village mais le maire refuse. Claudius campe sur ses positions refusant de les effectuer ailleurs. Ce geste transformera la prison avec sursis en prison ferme. Aujourd'hui il lui reste 6000 euros d'amende à payer. Devant l'acharnement des
autorités, il ne cède rien et ne payera pas l'amende, considérant cette condamnation comme injuste. Cette procédure s'ajoute à d'autres litiges privant notamment l'artiste de promotion.
Quand nous l'avons rencontré ce mercredi 3 juin, il attendait les huissiers d'un jour à l'autre. Si son musée est saisi, c'est plus de 3000 oeuvres qui vont disparaître. Parmi elles : des machines à resserrer les liens, des sèches larmes à air pulsé ou encore des judas portatifs.
Il est urgent de le soutenir. Nous lançons donc un appel à soutiens, et à d'éventuels repreneurs pour ses oeuvres.