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Nous poursuivons notre analyse tendant à démontrer que l’astrophysique standard est toute entière construite sur un mythe : celui de la naissance des étoiles par effondrement d’un nuage interstellaire. Cette fois la critique vient des scientifiques eux-mêmes :L’ARTICLEIl y a trois grands problèmes auxquels sont confrontés les astrophysiciens pour expliquer comment une étoile se forme par fragmentation et effondrement d'un nuage moléculaire de gaz et de poussières. 1) Le premier, est celui du moment cinétique. Sa conservation indique qu'un nuage tournant sur lui-même va voir sa vitesse de rotation augmenter au fur et à mesure qu'il se contracte. La force centrifuge s'opposant à la contraction du nuage va alors elle aussi augmenter. Ce qui veut dire que s'il n'existe pas un mécanisme efficace pour qu'un nuage perde une partie de son moment cinétique au cours de sa contraction, celle-ci s'arrêtera avant que l'étoile ne se forme. 2) Le second problème fait lui intervenir le champ magnétique, mais il est au fond très similaire. S'il existe un faible champ magnétique dans ce nuage (il y en a dans les galaxies), toujours lors de l'effondrement, la conservation cette fois ci du flux de ce champ va faire croître la densité d'énergie magnétique. Là encore, une pression contrebalançant la contraction apparaîtra. Un mécanisme dissipant cette densité d'énergie doit aussi exister.3) Enfin, et c'est le cas qui nous intéresse ici, en se comprimant, le gaz va s'échauffer, la température - et donc l'agitation moléculaire - va augmenter. Il apparaîtra alors une fois de plus une pression stoppant tout progrès dans l'effondrement du nuage.Il existe bien sûr des solutions possibles à ces différents problèmes. Pour le dernier, l'explication avancée est, en gros, la suivante. Différents types de poussières et de molécules, dont le dioxygène, vont, sous l'effet de l'augmentation de température, se mettre à rayonner dans des longueurs d'ondes capables de traverser le nuage malgré son opacité grandissante. Celui-ci va donc se refroidir et pouvoir continuer sa contraction jusqu'à la formation d'une protoétoile.Pour tester cette théorie, il est bien évidemment important de s'assurer de la présence de cette molécule dans les nuages interstellaires. C'est maintenant chose faite grâce au satellite Odin lancé le 20 février 2001. Sur quatre années, il a consacré spécifiquement 33 jours d'observations à un nuage moléculaire situé à 500 années-lumière dans la constellation d'Ophiucus. 300 000 spectres ont été enregistrés et ils montrent clairement maintenant la présence de dioxygène. Sauf que l'abondance mesurée est 1000 fois plus faible que prévue !Incontestablement, la complexité des processus à l'œuvre dans le milieu interstellaire et à l'origine de la formation des étoiles est encore loin d'avoir livré tous ses secrets. COMMENTAIRES Voilà donc une théorie qui ne marche pas puisque placez sur un plateau tournant des grains de sable, cette simple expérience vous montrera que la force centrifuge développée les enverra promener au loin. De même, enfermez du gaz dans un ballon que vous comprimez avec au centre une buse de chaleur et augmentez la température: le gaz va naturellement se dilater puisque la compression initiale est une donnée constante (la masse du nuage est invariable) Physiquement, la théorie de l’effondrement d’un nuage interstellaire pour former les étoiles est donc impossible, ce que reconnaissent bien volontiers les auteurs de cet article. Mais comme il faut ABSOLUMENT la valider, on va rechercher à la rabouter, à imaginer des épicycles, mettre des chevilles, la lier par des bouts de fils de fer et en l’espèce une molécule qui aura pour mission de refroidir le gaz (alors même que celui-ci est suffisamment froid et que le but de la contraction est de le réchauffer pour amorcer les réactions de fusion). Nous avons déjà expliqué le pourquoi de ces tentatives désespérées pour sauver cette théorie l’astrogenèse (voir art 258, 259 sur ce blog) : avec l’effondrement de la théorie de l’effondrement c’est toute la base de l’astrophysique qui s’effondre. En effet, le big bang n’a d’autre fonction que de produire la matière première pour la formation des étoiles. L’alternative que nous défendons est de considérer que les étoiles produisent elles-mêmes leurs éléments à partir d’un prélèvement dans la substance de l’espace. Nous fournissons même les preuves observationnelles de cette astrogenèse à condition d’analyser differamment la typologie des astres et leur évolution. Mais hélas, nous sommes confrontés à la puissance d’un mythe dont la caractéristique est justement de resister à toute analyse rationnelle. Voir : http://lesnouveauxprincipes.fr/cosmophysique/3-lauto-production-des-elements