Un homme rentre chez un coiffeur et lui explique qu'un beau jour sa factrice est venue lui demander l'autorisation de décoller, non pas en avion ou hélicoptère mais bel et bien pour voler de ses propres ailes pour pouvoir rejoindre sa fille qu'elle vient d'adopter au Maroc.
Mon avis : Quand j'ai choisi ce titre à la médiathèque, il me fallait une taille pour le Petit Bac. J'ai regardé dans la section livre audio mais rien, pas de taille, j'allais renoncé quand je suis passée devant la table des nouveautés et il était là et ça été une évidence parce que j'avais envie de quelque chose de léger.
Alors bien entendu, l'auteur a son style si particulier, le même que dans le fakir avec des évènements improbables qui s'enchaînent, des phrases et des énumérations à rallonge et une bonne dose de blagues pourries mais complètement voulues et assumées. Pourtant, il m'a semblé que celui-ci avait quand même un peu plus de finesse.
L'auteur s'attaque aussi a du lourd : la mucoviscidose, l'impossibilité d'enfanter quand on est femme et du coup l'adoption et aussi le nuage de cendres du volcan islandais et la culpabilité, thème que l'on découvre à la fin.
J'ai vraiment beaucoup aimé le personnage de Providence, la factrice qui va apprendre à voler, un apprentissage complètement loufoque et vraiment drôle et aussi de celui de sa fille adoptive, Zéhara. C'est là que j'ai trouvé que l'auteur fait preuve de plus de finesse car il a très bien décrit la relation qui se noue entre cette femme et cette petite fille malade. Il y a finalement beaucoup de moments très émouvants mais je n'ose pas en dire trop de peur de spoiler.
Un roman que j'ai dévoré, entre fou rire et larmes aux yeux. Mon seul regret concerne la fin, j'aurai préféré que Léo, l'homme qui va chez le coiffeur, ne lui révèle pas les véritables raisons de sa venue car du coup les 40 ou 50 dernières pages m'ont paru de trop ou la tonalité en était forcée, faisait trop faux et je n'ai plus réussi à adhérer.
13ème titre TAILLE pour la 4ème ligne