Car l’étude a été menée sur la souris, soumise à un régime alimentaire avec ajout direct d’aldéhyde cinnamique et non de cannelle. En réponse cette supplémentation, les cellules des animaux acquièrent la capacité de se protéger contre l’exposition à un agent cancérigène. Le composé permet à la fois d’éliminer l’agent toxique mais favorise également la réparation cellulaire.
La cannelle est la 3ème épice la plus consommée dans le monde et le cancer colorectal est le 4ème cancer en termes de décès. Si l’effet » cannelle » était confirmé, ce serait bien évidemment une bonne nouvelle et un moyen simple d’améliorer la prévention contre ce cancer. Reste à vérifier
- si la cannelle, par opposition à l’aldéhyde cinnamique, prévient le cancer,
- si ce processus est similaire chez l’Homme.
Les chercheurs font également l’hypothèse que le composé cinnamaldéhyde, déjà utilisé comme arôme dans de nombreux aliments pourrait avoir également d’importants bénéfices dans la prévention d’autres maladies, comme le diabète de type 2. Rappelons que le cinnamaldéhyde a déjà été documenté pour sa capacité protectrice contre la maladie d’Alzheimer.
Source: Cancer Prevention Research 2015 May doi: 10.1158/1940-6207.CAPR-14-0359 Nrf2-dependent suppression of azoxymethane/dextrane sulfate sodium-induced colon carcinogenesis by the cinnamon-derived dietary factor cinnamaldehyde (Visuel © Dionisvera – Fotolia.com)