Les qualités d’un bon titre

Publié le 03 juin 2008 par Arnaud Briand

Ce titre peut sembler anodin ou facile, seulement, il ne l’est pas. Avec l’avènement des flux RSS, la porte d’entrée du Web, votre porte d’entrée, est de plus en plus votre lecteur ou aggrégateur. Que vous soyez Netvibes, PageFlakes, ou je ne sais quoi d’autre encore, votre lecteur représente souvent aujourd’hui le hall d’entrée de votre expérience Web.

Gageons que la tendance va se confirmer dans les prochaines années, que les early adopters seront rejoint par une meute de plus en plus nombreuse d’internautes.

Un titre, la poignée de votre porte d’entrée

Ouvrez votre Netvibes, et admirez les titres de vos flux. Quand ceux-ci sont trop longs, votre œil scanne difficilement les informations.

Du coup, en fouinant à droite et à gauche dans les coins et recoins de mes flux, j’ai rassemblé quelques éléments importants pour assurer une meilleure lisibilité et efficacité de vos titres :

  • Des titres courts, concis (7 mots, j’essaye de tourner autour) et nerveux.
  • Des titres informatifs (endossons la casquette du journaliste).
  • Des titres incitatifs (cette fois, je suis référenceur/marketeur).
  • Des titres sans questionnement. Françoise Giroud estimait que le journaliste est là pour apporter des réponses, et qu’un titre interrogatif est par conséquent dissuasif pour les lecteurs. Et, pourtant, nombre de titres à la forme interrogative foisonnent sur le Web.
  • Des titres précis et non elliptiques, c’est-à-dire ponctués de sous-entendus.
  • Des titres originaux, ce qui nécessitent peut-être de maîtriser son sujet, afin d’être en mesure de prendre du recul/de la hauteur.
  • L’utilisation éventuelle de nombres, lesquels permettent de calibrer un périmètre à l’article (exemple de billet sur epokhe : les 12 astuces pour le référencement des images) pour espérer transformer son billet en hameçon (cf. linkbaiting).
  • L’utilisation de la forme active, plutôt que la forme passive. L’affirmation concourt à plus de nervosité que la négation, ce qui nous amène aussi à proscrire les adjectifs et les adverbes.

Penser à l’écriture créative

Ecrire pour vos lecteurs, réécrire pour les moteurs, et structurer pour l’ensemble

Dans la mesure où le titre de vos pages (balise title) et la balise structurante de titre de niveau 1 H1 demeurent les éléments éditoriaux les plus importants, pour vos lecteurs et les moteurs, les travailler avec soin devient aujourd’hui, comme hier d’ailleurs, une nécessité.

Après le titre, il ne vous restera qu’à écrire, réécrire et structurer votre contenu. Et là, seriez-vous de ceux qui s’engagent dans l’écriture créative, celle qui capture l’émotion des lecteurs et les incite à entrer dans l’action ?