Dialogue avant le départ du président pour Alger…
François : Dis-donc Laurent tu y vas fort avec Abdelaziz, vanter son alacrité, fallait oser !
Laurent : Oui, je suis assez content de ma trouvaille. C’est avec Georges, un de mes conseillers qu’on a déniché ce mot. Moi, j’avais pensé à dire qu’il n’était pas tout à fait mort. Je cherchais un truc du style « L’esprit encore vif »
François : Oui mais alacrité... quand même !
Laurent : On a cherché des synonymes avec Word. Ardent, frétillant, pétillant, guilleret, endiablé, éveillé, brillant, éclatant, spirituel, vert, allègre…
François (amusé) : Que des mots qui caractérisent bien Abdelaziz lui qui est éteint et apathique depuis son AVC.
Laurent : Oui mais on ne peut pas dire ça. C'est pas diplomatique.
François : Du coup tu parles de son alacrité, fallait oser.
Laurent : C'est pas toi qui va me reprocher de faire un peu d'humour. Avec Georges on a cherché des substantifs et en partant d’allégresse on a trouvé jubilation, enjouement, vivacité, ardeur et finalement on est tombé sur alacrité.
François : Trop fort. Je crois que je vais te le piquer.
Laurent : Tu vas aussi parler de l’alacrité d’Abdelaziz ?
François : Oui mais je pensais surtout à te piquer ce Georges pour donner plus d’alacrité à mes discours.
Laurent : Faites comme bon vous semble, c’est vous le président.
François : Eh oui, c'est moi. Et pourtant tu avais dit en 2011 "Franchement. Hollande président, on rêve !"
Laurent (en aparté) : Eh oui, on rêve...