Est-ce question de bien-être, d’opportunité à pratiquer plus facilement l’exercice, de moindre niveau de bruit et de pollution, de nombreux bénéfices peuvent spontanément être attribués à un environnement vert. Cependant, cette association entre contact avec la nature et meilleure fonction cognitive est nouvelle d’autant, que l’amélioration est significative et estimée ici à une augmentation de 5% de la mémoire de travail.
L’étude est basée sur l’analyse des données (par satellite) de l’environnement de vie de 2.593 écoliers, âgés de 7 à 10 ans, et qui ont passé des tests cognitifs informatisés répétés sur une période de 12 mois. Les tests portaient principalement sur la mémoire de travail, les fonctions cognitives supérieures et l’attention et la capacité de concentration.
L’analyse constate une progression importante dans la mémoire de travail et les fonctions cognitives supérieures chez les enfants vivant dans » la verdure » en particulier autour de l’école, de la maison et sur le trajet. Lorsque les chercheurs prennent en compte, la pollution, via le taux de carbone élémentaire, ils constatent que ce polluant permet d’expliquer 20 à 65% de l’association espaces verts environnant et développement cognitif.
Des résultats qui viennent compléter les données épidémiologiques sur les effets de la pollution, en particulier sur la fonction cognitive, et chez l’enfant dont le cerveau est encore en plein développement.
Source: PNAS June 2015 doi: 10.1073/pnas.1503402112 Green spaces and cognitive development in primary schoolchildren
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