Normandie : La droite seinomarine vote contre Rouen

Publié le 17 juin 2015 par Ps76

Au Conseil Régional de Haute-Normandie, les élus de droite ont voté contre le projet de décret faisant de Rouen le chef-lieu provisoire de la future Normandie.

Alors que les deux Présidents de Région socialistes, Nicolas Mayer-Rossignol et Laurent Beauvais, travaillent activement à préparer l’unification normande, faisant converger les politiques publiques de la Haute et la Basse Normandie, la droite haut-normande s’est une fois de plus illustrée par son absence en général et son absence de projet en particulier.

Quand la Normandie se construit, la droite est absente.

Ainsi, son chef de file régional, Bruno Le Maire, n’a pas daigné siéger hier et son principal représentant seinomarin, le maire de Sainte-Adresse, Hubert Dejean de la Batie, après une brève apparition matinale, avait déserté l’hémicycle au moment des débats. Cette attitude désinvolte rappelle celle des parlementaires de droite qui – comme MM. Le Maire et Morin – n’ont pas voté la loi d’unification.

Il est vrai que, pour la Normandie qui se construit, la droite n’a pas de projet. Elle n’offre aux Normands que le spectacle de ses propres divisions (Morin/Guégot, UDI/Républicains, Sarkozystes/Juppéistes…) et de celles qu’elle entretient entre Rouen, Le Havre et Caen, oubliant que ces trois pôles ne représentent que 30% de la population normande et doivent donc être complémentaires entre eux comme avec tous les espaces ruraux ou urbains.

En Seine-Maritime, le Président UDI du Département n’a toujours pas concrétisé sa promesse initiale de faire vivre le «276» avec l’Eure et la Haute-Normandie, alors que ce contrat est signé, son budget voté et sa mise en œuvre urgente. De fait, à mi-parcours de l’année 2015, jouer la montre comme le fait la droite, c’est jouer contre l’investissement, l’emploi et les territoires, donc contre les Seinomarins.

Pour réussir l’unité des Normands après celle des Normandie, les socialistes de Seine-Maritime appellent au rassemblement derrière Nicolas Mayer-Rossignol et la liste qu’il conduira aux élections régionales de décembre.