Le robot-laboratoire, qui a réalisé en Novembre dernier une première historique en atterrissant sur le noyau d’une comète, avait travaillé pendant 60 heures avant de ne plus donner signe de vie jusqu’à ce weekend (l’ensoleillement était insuffisant pour permettre à ses batteries solaires de fonctionner).
Après sept mois d’inactivité Philea a repris son activité sur la comète « Tchouri. Les comètes sont dans le collimateur des explorations spatiales, étant considérées comme des vestiges de la matière primitive.
Comment le système solaire évolue-t-il depuis sa naissance ? C’est le mystère auquel l’Agence spatiale européenne (ESA) va essayer de résoudre au moyen de cette mission.
Actuellement le module se trouve à 304 millions de kilomètres de la Terre. Ce dernier se charge d’envoyer les données à la sonde Rosetta; ces données qui ont confirmé que Philae était en bonne condition et prêt à fonctionner à nouveau.
Trois heures d’ensoleillement par jour suffisent au robot, posé sur une comète qui tourne sur elle-même en 12H40. Cela devrait permettre de pouvoir communiquer avec la sonde deux fois par jour terrestre.
Cependant à cause de la distance séparant les deux engins (180 kilomètres), les données ne sont ni reçues de façon régulière, ni en grande quantité. Pour améliorer la communication entre Philae et Rosetta, il faudrait que la sonde modifie rapidement son plan de vol, en se rapprochant davantage de la comète
Toutefois il faut une certaine distance, car la comète rejette de plus en plus de gaz et de poussières (dégazage) à mesure qu’elle se rapproche du Soleil. La comète se trouve pour le moment à 210 millions de kilomètres de l’astre et elle devrait être au plus proche de lui le 13 août.
Le robot devrait prochainement effectuer un forage à la surface du noyau de la comète. Nous espérons trouver des molécules organiques qui ont pu jouer un rôle dans l’apparition de la vie sur Terre.