tu remarqueras grand-père que je n'ai pas mis de photo de fleur pour illustrer mon article. tu détestes ça et pourtant tu en étais recouvert cet hiver. je me suis rendue compte que tu n'étais pas en voyage. que ton départ est éternel (rien ne m'a prouvé le contraire). je crois te voir parfois et souvent je te parle. parce que tout a été si vite. tes derniers mails ont même trouvé une place dans un dossier. j'ai réalisé aussi que je ne pouvais ni te supprimer de mon téléphone portable et ni de skype. j'ai un peu de mal à me dire qu'on nous ne vivrons plus rien ensemble. j'ai encore beaucoup de mal à rentrer dans un musée parisien, pourtant tu connais la programmation attirante du pariscope. je ne peux plus regarder les photos polaroids de toi à tes derniers jours. et pourtant je réalise la chance que tu nous as donné de presque choisir ton départ pour ce dernier voyage dans l'éternel. je n'en veux même plus aux médecins qui n'ont pas estimé clairement ta maladie. sans toi, je dois beaucoup faire attention entre me tenir droite, le grand traumatisme de l'enfance et sur la synthaxe/orthographe. j'ai longtemps pensé à refaire un petit chemin dans les études puis je me suis dit que non, je n'avais plus personne pour passer derrière mes travaux (en plus de mon âge). je sais que c'est très con, j'ai été clairement perdue. et maintenant, je suis triste de savoir qu'à un an près, tu aurais eu un autre rôle. néanmoins, personne ne choisit d'être malade. tu es parti serein et c'est cela le principal.
six mois après, c'est encore triste sans toi. je pleure encore mais beaucoup moins. je repense à tous ces moments et à ses manies qui te qualifiaient tant. je t'aime.