La prévalence du psoriasis est estimée à environ 2%. Dans la maladie, la protéine interleukine (IL-17A) est reconnue comme l’une des causes des plaques rouges et squameuses. L’anticorps monoclonal ixekizumab, va cibler les effets inflammatoires de cette protéine.
Les chercheurs ont mené cette étude avec 2.500 patients atteints de psoriasis depuis au moins 6 mois et présentant des plaques sur au moins 10% de la surface corporelle. La moitié a reçu le nouveau médicament ixekizumab, l’autre moitié un placebo ou l’étanercept, un médicament largement utilisé dans le traitement du psoriasis. L’étude constate que,
· 90% des participants des groupes » ixekizumab » présentent des améliorations rapides et importantes,
· la moitié de ces patients voient leurs symptômes réduits dès la 4è semaine de traitement,
· 71% présentent un niveau élevé de réduction des symptômes du pso, à la 4è semaine de traitement, tels qu’évalués par l’échelle Psoriasis Area and Severity Index.
· 40% bénéficient d’une disparition totale de plaques psoriasiques après 3 mois de traitement.
L’auteur principal, le Dr Chris Griffiths, professeur de dermatologie rappelle à quel point la disparition des effets visibles de psoriasis ont un impact majeur sur l’estime de soi. Au-delà de l’amélioration des » aspects physiques « , le médicament réduit les démangeaisons et rétablit ainsi une qualité de vie. Bref, un nouveau traitement qui peut changer totalement les perspectives de vie des patients.
Source: The Lancet 10 June 2015 Comparison of ixekizumab with etanercept or placebo in moderate-to-severe psoriasis (UNCOVER-2 and UNCOVER-3): results from two phase 3 randomised trials