Avec le nouveau maire Vert de la commune de Cesson, Jean-Marc Brûlé, les cessonnaises devraient être comblées... En effet mesdames, sachez qu'à l'instar de toutes les "forces de progrès" en France, monsieur Brûlé est un fervent défenseur de la cause des femmes. C'est que ce nouveau maire est si jeune, si moderne, si sensible qu'il laisse apparaître ce que beaucoup d'hommes refusent d'admettre: la part féminine que chaque homme a en lui. Alors au diable l'avarice, aujourd'hui je vous propose un vibrant hommage à la part féminine de Jean-Marc Brûlé...
En ce moment la part féminine de Jean-Marc Brûlé prend des allures de couches bio lavables et réutilisables. C'est un combat essentiel pour notre ville qu'il a tenu a souligner lors du dernier conseil municipal. Important pour notre ville et au travers elle pour l'ensemble de notre planète. D'ailleurs Jean-Marc Brûlé avec sa grandiloquence habituelle nous a parlé dans son premier éditorial de "nouvelle ère pour Cesson"... Un brin mégalo, on ne peut pas le nier, mais le personnage reste cohérent avec lui même et sa logique personnelle...
Malheureusement quand on veut transformer ses combats écologiques en combats pour la ville sans un minimum de préparation, ça coince. Inertie au changement? Pas du tout. Mais on peut sans aucune peine imaginer la détresse actuelle des assistantes maternelles de la crèche de Cesson qui imaginent un retour aux sources dont elles se pensaient affranchies.
Qu'elles se rassurent car monsieur Brûlé pense à tout. La part féminine qui est en lui s'exprime aussi haut et fort avec son projet de laveries communautaires destinées à créer du lien social. Un vrai retour aux sources donc.
Verrons nous bientôt nos assistantes maternelles chargées de couches souillées déambuler avec nos chérubins vacillants sur leurs petites jambes et se diriger vers une laverie cessonnaise?
En tous les cas quel projet "ambitieux" pour cette nouvelle équipe. Il est en effet très "courageux" de créer une laverie communautaire dans une ville comme Cesson car combien de cessonnais sont dépourvus de machine à laver? D'ailleurs peu importe le nombre, c'est "un concept". Et un "concept" ça ne se discute pas!
Malheureusement mon vibrant hommage doit s'arrêter là. Le vernis de modernité, de jeunesse, de sensibilité n'est qu'un vernis.
Il en faut bien plus que se dire favorable au partage des tâches ménagères et permettre à son enfant, suprême audace, de porter le nom de la mère. Tout ceci n'est qu'un leurre. Du clinquant, du bling-bling destiné à collecter des voix.
Je sais moi qu'une femme est bien plus qu'une super intendante chargée des couches et des lessives et que la vie d'une femme est aussi faite d'idées, de sacrifices et de combats mais c'est une réalité qui dépasse Jean-Marc Brûlé
Ainsi, à la suite de la lettre ouverte de Marie-Annick Fayat qui est parue dans la République de Seine et Marne, Jean-Marc Brûlé répond par un courrier du 19 mai dont seuls quelques extraits sont parus dans la presse locale.
Je vous invite à consulter en mairie de Cesson l'intégralité de ce courrier dont le références sont JMB/NM/103/2008. Vous pouvez aussi vous rapprocher de vos présidents d'associations sportives qui en ont reçu une copie.
Je ne peux pas vous le communiquer sans m'exposer à des sanctions légales en divulguant un courrier privé. Cependant je peux vous donner mes réflexions politiques sur ce courrier et notamment le premier paragraphe de la page 2.
Ce paragraphe est tout simplement une insulte faite aux femmes, car mesdames sachez que si vos moyens financiers (ou ceux de votre mari) vous dispensent de travailler
alors vous n'avez pas, selon Jean-Marc Brûlé, à exercer de fonctions électives!!!
C'était le cas de Madame Fayat qui a été élue démocratiquement dans notre commune et qui a remplit ses fonctions avec dévouement pendant 19 années. C'est le mien aussi. En fait nous sommes beaucoup de femmes cessonnaises à ne pas travailler.
Alors pour nous que reste-t-il? Le tennis, le bridge, le crochet? Peu importe du moment que nous ne venons pas jouer sur les plates-bandes de ce monsieur.
Ce n'est malheureusement pas la première remarque sexiste de cette équipe. La toute première date du billet bien connu intitulé "Prosper yop la boum" signé par monsieur Bruno Chaix dans le blog socialiste "Cesson avec vous".
Un billet du reste toujours en ligne dans lequel monsieur Didion était comparé à un proxénète et les filles de monsieur Didion ,les élues de l'équipe donc, à des prostituées!
Je croyais que nous avions atteint alors le degré zéro de la politique à Cesson.
Visiblement je me trompais.