« Même si le réchauffement climatique reste inférieur à deux degrés, les coquilles Saint-Jacques et les bulots pourraient disparaître de nos côtes au profit d’autres espèces comme l’anchois et la sardine en raison du réchauffement climatique », annoncent les chercheurs du CNRS (Centre national de la recherche scientifique) dans une publication datée du lundi 1er juin 2015.
Les Saint-Jacques et les bulots menacés sur nos côtes
D'après une étude du CNRS, les coquilles Saint-Jacques et les bulots pourraient disparaître, au profit d'autres espèces. La faute au réchauffement climatique. Explications.
Les coquilles pourraient disparaître des étals de nos poissonniers. (Photo : SQ)À six mois de la conférence de Paris sur le climat, les travaux d’une équipe internationale conduite par le CNRS et rassemblant la Sir Alister Hardy foundation for ocean science,l’université de Plymouth (Angleterre) et le Centre scientifique de Monaco, publiés dans la revue Nature Climate Change révèle que « la réorganisation due au réchauffement climatique devrait concerner un grand nombre d’espèces, notamment, sur les côtes normandes, des coquilles Saint-Jacques et des bulots ».Des anchois et des sardines à profusion
Cette nouvelle étude confirme l’inéluctabilité des bouleversements engendré par le réchauffement climatique sur les espèces marines. Si la morue pourrait quitter la mer du Nord, et la coquille Saint-Jacques bouder les côtes normandes, en revanche les soles verront leur nombre augmenter. Dans la Manche, les anchois et les sardines pourraient pulluler. Autrement dit, des espèces considérées comme tempérées-froides ou tempérées, vont être remplacées par des espèces dites chaudes.Vidéo. Le reportage de France 3 :15/06/2015 par Sophie Quesnel
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