Orange is the New Black // Saison 3. Episode 2. Bed Bugs and Beyond.
C’est bon, Orange is the New Black est de retour. Après la fête des mères, délivrant une structure de flashbacks différentes de ce que l’on avait pour habitude de connaître, cet épisode choisi de se concentrer sur plusieurs choses : des punaises de lit dans toute la prison, Alex et Piper qui décident qu’il est temps de se sauter dessus à nouveau, une relation toujours complexe entre Red et Piper, Caputo qui apprend que Litchfield va fermer dans quelques mois et sur le passé de bidasse de Bennett alors que ce dernier doit tenter de convaincre celle qu’il convoite depuis pas mal de temps maintenant de ne pas donner son bébé à l’adoption. Il y a donc pas mal de choses dans cet épisode et pourtant, tout n’était pas forcément au bon endroit au bon moment. Le coup des punaises de lit c’est quelque chose d’amusant, proche de l’univers de la comédie et Orange is the New Black aurait très bien pu faire un épisode complet là dessus. Surtout que du début à la fin de l’épisode cela fonctionne plutôt bien. Mon seul regret est peut-être que la série n’en ait pas fait beaucoup plus. Il n’y a rien de dramatique dans les punaises de lit, si ce n’est que cette prison que l’on connaît depuis près de 2 ans et demie maintenant va bientôt fermer ses formes. Ce n’est pas la première fois qu’une telle intrigue est développée dans une série (Chicago Fire l’a connu en saison 2 par exemple).
Cela veut donc surtout dire que Caputo va devoir se battre pour que sa prison ne ferme pas ses portes. Ce serait bête pour lui qui vient de reprendre les rênes d’une prison qui est finalement en train de perdre tout son intérêt. Je pense que c’est la première grosse intrigue de la saison, qui nous est introduite et qui pourrait bien être la plus intéressante. Mais cet épisode ne se concentre pas forcément que sur des histoires de punaises de lit (et ce que cela peut impliquer pour nos prisonnières préférées). En effet, « Bed Bugs and Beyond » est aussi un épisode qui veut nous faire plaisir un peu plus dans la vie de John Bennett. On va alors voir ce dernier lorsqu’il était un soldat. Outre la petite séquence musicale amusante sur « Hollaback Girl » de Gwen Stefani, il n’y a pas grand chose de très intéressant au premier abord de cette partie de l’histoire. Cela nous permet de voir Bennett sous un angle que l’on a déjà l’impression d’avoir vu précédemment. Mais son passé n’est pas l’aspect le plus intéressant de l’épisode non plus étant donné que cela sèche très rapidement pour trouver des idées. Le montrer sur le terrain en tant que soldat aurait très bien pu être une excellente idée sauf que cela s’avère être tout le contraire.
De plus, l’histoire de Bennett et Daya souffre donc de signes de faiblesses car Orange is the New Black semble avoir occulté un peu trop ces personnages et leur histoire stagne (alors que l’on veut tout faire avancer d’un coup d’un seul dans cet épisode). La façon dont leur relation semble toujours se heurter à un mur commence à devenir légèrement redondant et épuisant. C’est dommage car les deux sont mignons et le fait que Bennet veuille franchir le pas de se fiancer avec elle est très joli mais l’on ne peut pas dire que cela soit fait avec le plus grand intérêt qu’il soit. C’est la faute à un scénario qui ne se pose donc pas toujours les bonnes questions sur ce que l’on veut savoir de chacun des personnages de l’univers. Je ne vais pas dire que j’ai détesté Bennett et Daya dans cet épisode car ce serait vous mentir mais le véritable problème de cet épisode c’est justement de ne pas avoir su nous surprendre. On a l’impression que la série a complètement ramé pour en arriver là, prenant le temps de nous offrir des flashbacks particulièrement médiocres. Et puis il y a Piper et Alex. Leur petite scène de sexe improvisée est amusante. La relation entre ces deux personnages est complexe mais elle fonctionne car justement les scénaristes ont su faire de cette relation quelque chose de touchant, drôle et un passage obligé pour la série. Les deux partagent donc des moments car Orange is the New Black a besoin de ça.
Note : 6.5/10. En bref, il y a des choses un poil décevantes dans un épisode qui aurait mérité de se concentrer autrement sur les personnages.