Hello les gens!
Hier soir, le parc a ouvert. Un parc plein d’attractions innovantes, de dinosaures gentils et moins gentils, de visiteurs importants et pas importants. Mais surtout, un parc qui rend hommage à ses origines et qui pète de partout.
Si vous voulez savoir, en gros, si cette énième suite vaut vraiment tout le foin qu’on en a fait, il suffit de cliquer. Je ne spoile rien, c’est promis!
Le parc Jurassic World a enfin ouvert ses portes. Gray et Zach en profitent pour rendre visite à leur tante Claire, régisseuse du site. Mais alors que les deux jeunes gens visitent à tour de bras, InGen, la branche scientifique du parc, inaugure son tout premier dinosaure génétiquement modifié, l’Indominus Rex…
Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’au départ, j’étais très dubitative quant à ce nouvel opus d’une saga que j’affectionne tout particulièrement. Il faut dire que quand j’étais petite (et toujours maintenant si je reste honnête) le premier film est resté parmi ceux qui m’ont le plus foutu les chocottes. Un bijou de thriller sur fond de Préhistoire. Ouch.
Et je vais vous dire que dès les cinq premières minutes du film, je me suis vite rendu compte que je n’avais aucun souci à me faire: World est en même temps un jeu à ciel ouvert de la part du réal et de Steven Spielberg (qui en a écrit les tenants et aboutissants); et un hommage grandeur nature à ses origines, namely, le premier film suscité.
Les effets spéciaux sont époustouflants, mais ce qui m’a le plus marquée, ça reste les clins d’oeil constants au premier film. Que ce soit la statue de Richard Hammond dans le hall d’entrée du parc, ou le T-shirt d’un employé… Des références qui, d’abord subtiles, deviendront de plus en plus assumées au cours du film pour carrément exploser en symboles à la toute fin.
Toute fin qui reste l’une des meilleures, selon moi, du cinéma « blockbuster » de ces dernières années: une explosion de moyens, et des personnages mis au second, voire troisième plan, pour ne laisser que les bêtes. Vous ne serez vraiment pas déçus du résultat.
Je vais passer au casting.
Chris Pratt incarne le héros du film, Owen Grady, ancien soldat de la Navy reconverti en dresseur de raptors. Et si cet arc particulier m’aura fait grincer des dents dans la bande-annonce, j’avoue qu’il est extrêmement bien joué et très bien justifié. Pas de soucis à ce faire là non plus. Et Pratt est définitivement monté en grade depuis Guardians of the Galaxy, car il a gagné en charisme.
Bryce Dallas Howard, fille de son père (Ron Howard, si jamais), incarne quant à elle Claire, qui est un mélange subtil entre demoiselle en détresse (tout son personnage le clame) et aventurière badass. Oui, un mélange des deux peut exister.
Je citerai aussi Vincent D’Onofrio qui incarne le gros connard du film, un dont la fin lui pendait au nez depuis son apparition et qui ne restera pas dans ma mémoire comme un villain ayant des circonstances atténuantes. C’est juste un con.
Parmi les autres, citons Ty Simpkins (le petit d’Iron Man 3); Omar Sy, étonnant en soigneur de raptors; Katie McGrath (Morgana powa) en assistante nunuche; ou encore Jake Johnson, le Nick de New Girl, en geek ma foi assez cool.
Pour terminer, j’ajouterai que, selon moi, World est un vrai film à destination des novices (qui en prendront plein la face) mais surtout des fans de la première heure. Toute la dernière section du film leur est dédiée, et DIEU QUE ÇA FAIT DU BIEN PAR OU ÇA PASSE!
Bref, selon moi, World est right up there, deuxième dans l’ordre de succession juste après Jurassic Park premier du nom.
Note: 8/10 (scénario: 8/10 – jeu: 7/10 – BO: 9/10 (ces thèmes, bordel de merde…une pure tuerie) – suite: 8/10)