L'ami JS, via son blog Good Karma (excellent, au passage, vraiment) vient de me lancer un petit défi : parler de moi. L'idée vient de Lucie Béluga, de BloGrimoire. J'ai globalement horreur de ça, mais je trouve l'exercice amusant pour le coup. Je dois donc vous donner six infos sur moi, et j'ai bien sûr choisi le thème des jeux vidéo. D'ailleurs, je vais quand même essayer de taper dans l'original, des trucs que vous ne savez pas déjà :
Dark Castle : le tout premier jeu auquel j'ai joué, de toute ma vie. C'était sur le Macintosh de mon père, et si je ne dis pas de bêtises, c'était en 1986 ou 1987, j'avais environ deux ou trois ans. J'étais effrayé à l'époque par ce jeu mystérieux, et je n'oublierai d'ailleurs jamais l'écran d'accueil en noir et blanc diablement réussi pour l'époque. Pour moi, ce jeu a toujours été entouré d'un mystère énorme, ce qui ne m'a donné que plus envie d'y jouer. Déjà à l'époque, les énigmes étaient bien tordues, et chaque nouveau tableau demandait l'aide de mes parents pour que je caresse l'espoir de passer au suivant. À peu près à la même époque, mon père m'a aussi fait jouer à Beyond Dark Castle, sa suite sur la même machine, encore plus beau, plus envoutant, et plus dur... Mais là, d'en parler, ça me donne envie de me chopper un émulateur et ce bon vieux jeu, le Macintosh en question étant enfermé quelque part chez ma mère...
Double Dragon : le premier jeu que j'ai fini, sur Atari ST. C'était je crois en 1991, au terme d'une bataille de plus d'une heure, le joystick coincé dans ma main moite. J'avais à peine six ans, et je me rappelle surtout que je n'avais même pas été frustré par la fin complètement naze du jeu. J'en avais pourtant sacrément bavé dans ce jeu vachement dur, après plusieurs essais, pour en voir le bout. Et quand j'avais enfin porté le dernier coup au boss de fin, je me rappelle surtout avoir trarversé l'appartement en hurlant à qui voulait l'entendre que ça y est, je l'ai fini, ce jeu. Je n'y ai quasiment pus jamais rejoué depuis.
J'ai vendu mon Atari 520STe en 1996, avec son Mo de mémoire vive, sa bonne centaine de jeux, son écran d'origine, ses deux manettes et sa souris, pour m'acheter une manette de Nintendo 64. La console n'était vendue qu'avec une manette, et nous étions trois garçons dans la famille. Pour s'acheter les deux autres manettes, qui coûtaient tout de même 300 francs (45 de nos euros, pour les plus jeunes et les flemmards) chacune, on n'avait pas le choix : il fallait vendre quelque chose pour financer l'achat de la nouvelle console. C'est donc l'Atari ST qui y est passé, à mon grand regret. Il m'avait été offert à Noël 1990 (ou 89, je ne sais plus bien) et avait coûté plusieurs milliers de francs à mes parents. Aujourd'hui, je regrette plus qu'amèrement ce geste. Je n'ai toujours pas racheté d'Atari ST, principalement par manque de place, mais c'est en projet.
En dehors du Mac de mon père ou de mon Atari ST, je n'ai pas eu de console avant très longtemps. Ce n'était pas faute d'avoir réclamé, mes mes parents ont toujours refusé de "monopoliser la TV pour des jeux vidéo". Et il faut dire que l'argument selon lequel j'avais déjà un ordinateur plein de jeux été un mur à tous mes caprices. Ce n'est que plus tard que j'ai eu ma Super Nintendo, alors que la PlayStation venait à peine de sortir. Mais avant ça, rien ne m'a empêché d'aller chez des copains pour jouer à Shinobi, Batman, Duck Hunt, Street Fighter ou F-Zero.
J'adore les jeux d'horreur. J'ai joué à beaucoup d'entre eux, mais je n'en ai fini que très peu pour une raison simple : j'ai trop peur. Et là, ça paraît vraiment stupide de raconter qu'on aime des jeux auxquels ont a trop peur de jouer, mais c'est pourtant le cas. Du coup, à chaque fois que je finis un jeu du genre, c'est un peu une petite victoire que je remporte sur le reste du monde, même si ça se compte sur les doigts d'une main. Pour la petite histoire, le premier jeu d'horreur auquel j'ai joué était Uninvited sur Macintosh (disons que je regardais mon père jouer et que je faisais des bonds de deux mètres en arrière à chaque rebondissement). Par contre, mon survival horror préféré est, de très loin, Silent Hill sur PlayStation (j'aurais pu dire le 2, qui est paraît-il meilleur, mais j'ai pas encore eu le courage d'y jouer plus d'une heure ou deux).
Metal Gear Solid : certainement ma série préférée, de très très loin. Une des dernières séries qui arrive encore à me faire vibrer, et pour laquelle chaque sortie d'un nouvel épisode est une véritable fête. Comme beaucoup de monde, j'ai découvert la série sur PlayStation, avec une pauvre démo en japonais trouvée dans un PlayStation Magazine (je crois). Depuis, plus rien jusqu'à ce que mon cousin me passe le jeu, aux environs de 1999. Depuis, je l'ai fini un nombre incalculable de fois, j'ai acheté une PlayStation 2 pour pouvoir acheter les épisodes 2 et 3 (à noter que le 2 est également le seul jeu que j'ai jamais acheté sur PC), et je vais m'acheter une PS3 uniquement pour Metal Gear Solid 4. Depuis, j'en ai aussi profité pour jouer aussi aux deux premiers Metal Gear sur MSX, et même à l'épisode dérivé sur NES (qui n'a pas été créé par Kojima, papa de la série), ainsi qu'à son spin-off sur GameBoy Color. Ceci dit, j'hésite à espérer que la série dure encore longtemps, de peur de la voir sombrer dans une suite d'épisodes insipides principalement créés pour brasser des sous.
Voilà, ça n'a pas été facile, mais je crois avoir résumé six choses importantes qui me lient plus ou moins aux jeux vidéo, même si j'ai encore tout plein de choses à raconter (et si ce post aurait pu être dix fois plus long simplement en développant ces six souvenirs...).