"La décision du Pentagone de placer des laboratoires médico-biologiques extrêmement près de la frontière russe suscite de graves inquiétudes", a déclaré le ministère dans un communiqué publié en ligne.
Selon le communiqué, les Etats-Unis ont mis en place "un laboratoire d'isolation biologique de haut niveau", baptisé Centre de recherche de santé publique Richard G. Lugar, dans la banlieue de Tbilissi, la capitale géorgienne.
"Les autorités américaines et géorgiennes s'efforcent de dissimuler le vrai contenu et les véritables intentions de leurs activités dans la branche militaire de l'armée américaine, qui étudie notamment les maladies dangereuses et infectieuses", peut-on lire dans le communiqué.
"Le Pentagone s'efforce de camoufler ses installations militaires médico-biologiques dans d'autres pays de la Communauté des Etats indépendants", poursuit le document.
Le ministère a fait valoir que les activités connexes du Pentagone, qui sont liées directement à la Convention sur les armes biologiques et toxiques, ont démontré "le net désintérêt" de Washington à l'égard de la convention.
La convention est un traité multilatéral de désarmement interdisant le développement, la production et le stockage des armes biologiques et toxiques.
Par ailleurs, le ministère a accusé les Etats-Unis et leurs alliés de l'OTAN de violer le Traité de non-prolifération nucléaire en menant de "prétendues missions conjointes".
Alors que Moscou et Washington se sont récemment accusés de violer le Traité bilatéral sur les forces nucléaires de portée intermédiaire (FNI), le ministère a souligné que les Etats-Unis projetaient d'établir des bases de défense anti-missile avec des systèmes de lancement vertical en Roumanie et en Pologne, ce qui "violerait directement le traité".
Le ministère a également accusé les Etats-Unis de poursuivre leurs provocations et allégations "sans fondement" à l'égard de Moscou pour la prétendue intervention de la Russie dans la crise ukrainienne.
"Les Etats-Unis n'ont non seulement pas fait de véritables efforts pour résoudre la crise et éviter une catastrophe humanitaire à Lougansk et à Donetsk, mais ont en plus incité les autorités de Kiev à poursuivre un conflit civil fratricide", conclut le communiqué.
Source : CRI