Les prairies
sont en fleurs, c’est la fin du printemps
Pourtant, la
neige persiste encore ici et là
Le soleil n’a
pas fondu ces blocs encore blancs
La montagne
ce matin nous ouvre ses bras.
Nous montons
au sommet par un sentier de pierres
Dans une
forêt de mélèzes où coule la rivière.
Nous savons
qu’ils sont là mais ne verrons pas les loups
Les
bouquetins moins farouches posent à deux pas de nous.
Au sommet, près
d’un lac, allons nous restaurer
Grand air n’exclut
pas que le vin soit partagé !
Le plus
jeune d’entre nous sautera dans l’eau gelée
Nous
rentrons enrichis d’une douce journée
Et de nous
amis reverrons volontiers,
A condition
bien sûr que les chaussures soient réparées !