C'est bon la fraise

Deux parents (débiles — nous ne révélerons pas leur identité) observent avec amusement, bras croisés, leur bébé (on ne sait pas qui c'est) à leurs pieds. Ledit poupon s'éloigne en sautillant sur ses fesses, pattes nues, avec un T-Shirt blanc tout propre, et ne se traine pas à l'aide de ses mains pour la bonne raison que l'une d'elles tient une énorme fraise dans laquelle il croque avec entrain tous les cinquante bonds (qui le font avancer de 10 centimètres à peu près).

"Le père: C'est fou l'énergie qu'il dépense.
La mère: Surtout qu'il n'avance pas.
Le père: Quelle instabilité ! Y'a tout qui tremble ! On a l'impression qu'il va tomber à chaque seconde.
La mère: Ca ne risque pas, il a de la bouffe dans la main."

(Ils se sourient, hilares.)

Quand soudain, le H..., heu le petit, s'arrête.

(Regards interrogatifs).

Il se retourne, les joues déformées par le fruit immense qu'il a enfourné, le jus lui dégoulinant jusque dans le cou, les mains carminées comme s'il sortait d'un film gore. (Il a semble-t-il trouvé une solution pour se débarasser du fruit qui le ralentit.)

D'un cri d'un seul, les parents hurlent:
"Attends !"

Et le bébé de détaler à quatre pattes dans un éclat de rire... 
Hum. Bonjour les empreintes de main au jus de fraise.