Plus de bus fonctionnant au diesel en 2015, c’est le pari de la RATP qui souhaite avoir 80 % de bus électriques et 20% utilisant le biogaz dans dix ans.Lors du salon de Milan, le Pdg de groupe français Elisabeth Borne a indiqué que le RATP compte arrêter 97 % des 4 500 bus actuels et lancer des véhicules hybrides d’abord, puis électriques.
La régie compte faire des expérimentations entre 2015 et 2017. Entre 2017 et 2018, elle va aussi tester l’ensemble des véhicules produits sur le marché. L’objectif est de disposer des véhicules pouvant rouler jusqu’à 180 km par jour, et être rechargés la nuit. En 2025, l’autonomie devra même atteindre 250 km.
La RATP espère en tout cas obtenir un prix abordable pour s’offrir ces bus. Actuellement, un bus électrique coûte autour d’un demi-million d’euros (deux fois plus qu’un diesel classique). Un montant exorbitant pour la régie.
Côté fournisseurs, la RATP pourrait se tourner vers trois géants, dont deux chinois, notamment le premier groupe mondial du secteur, créé en 1993 : Yutong. Ce dernier a même vendu 60.000 bus en Chine en 2014 dont 10.000 électrique.
L’autre fournisseur pourrait être Ebusco, une entreprise néerlandaise qui travaille également avec un producteur chinois, Golden Dragon, le numéro trois de l’empire du Milieu. Enfin, le polonais Solaris propose aussi son dernier bus, l’Urbino 4, en test à l’automne.