Devious Maids // Saison 3. Episode 2. From Here to Eternity.
Après le cliffangher de l’épisode précédent, les Powell ont été frappé de plein fouet une nouvelle fois : une jambe a été retrouvée dans leur jardin. De qui est-elle ? C’est la première question que l’on peut se poser après le cliffangher. Quoi qu’il en soit, les Powell vont devoir gérer les conséquences et de ce point de vue là, cela délivre encore une fois pas mal de bonnes scènes. Si le mari Powell passe son temps dans un club BDSM afin de se faire cravacher et de se faire marchouiller avec des tallons aiguilles (on sent que Marc Cherry n’a pas oublié Maisy Gibons de Desperate Housewives qui entretenait une relation de ce genre là avec Rex), la femme Powell doit maintenant tenter d’aller de l’avant et de ne pas trop se faire mitrailler de questions au sujet de cette fameuse jambe. Les Powell sont clairement les personnages les plus drôles dans cet épisode, comme dans l’épisode précédent. Ils apportent une vraie bouffée de fraîcheur dans la série nécessaire pour nous permettre de passer d’agréables moments sans trop se demander si la saison a prévu de démarrer à un moment ou à un autre. Car le reste des intrigues que la série développe en parallèle est assez maigre. De ce fait, les Powell sont donc devenus les personnages les plus intéressants dans la série et pour notre plus grand plaisir.
A côté de ça, Zoila et Valentina, vont se retrouver face à une décision importante au sujet de leur futur. Zoila et Valentina n’ont pas la relation la plus intéressante de Devious Maids mais j’apprécie tout de même que la série tente des tas de petites choses ici et là. Par ailleurs, j’ai l’impression que les hommes sont en train de prendre de plus en plus de place dans l’univers de Devious Maids qui n’est plus vraiment le monde qu’il était lors de la première saison. On a un peu oublié l’an dernier que toutes les filles sont amies alors qu’elles n’ont que très rarement passé de bons moments ensemble. C’est à mon humble avis un problème car je pense que comme Desperate Housewives elle pourrait souffrir un jour de cet éloignement. Mais dans un sens, je trouve que cet épisode fonctionne assez bien grâce à la bonne volonté de certains personnages et de certaines intrigues. Les hommes prenant plus de place, le mystérieux arrivant va probablement changer la donne dès le prochain épisode. C’est sans compter sur d’autres personnages comme les Stappord où la mystérieuse Kati pourrait elle aussi apporter quelques références même si ce n’est pas encore ce qui m’intéresse le plus.
Cet épisode donne par exemple de la place à Bianca, le personnage de Naya Riviera (Glee). Cette dernière a beau être sympathique, son personnage est un peu engoncé dans des intrigues à la mord moi le noeud qui ne sont pas des plus passionnantes (malheureusement). Disons que cela manque d’un peu de fluidité et de surprise. On a l’impression de voir encore et encore les mêmes problèmes de bonne alors qu’elle a énormément de mal avec son employeur et qu’elle est obligé de demander de l’aide et des conseils à Marisol. Cette dernière a cependant une idée : quand un employeur en demande trop de la part d’un employé, cela peut être une façon de pouvoir demander d’autres choses en échange. Surtout que Bianca est à mon sens un personnage avec énormément de potentiel mais attention à ne pas en faire quelqu’un de trop secondaire et de bien l’intégrer dans le groupe de fille (ce qui n’est pas encore vraiment le cas). Par ailleurs, Marisol a déjà de nouvelles idées pour son futur et Carmen veut absolument être sa première cliente. Carmen est passée de meilleur personnage à personnage redondant et insupportable. Cette année j’ai vraiment de mal avec elle sans trop comprendre pourquoi. Il faut bien avouer que Sebastien n’est pas le meilleur personnage du monde, la faute à un Gilles Marini mou comme une chique.
Note : 5/10. En bref, la série garde ses faiblesses. Heureusement que la légèreté est bienvenue et apporte un peu de réconfort.