Il s'agit d'un accord commercial en cours de négociation entre l'Union européenne et les États-Unis, sous la forme d'une zone de libre-échange transatlantique (GMT).
Cet imbroglio illisible pour le commun des mortels est un sac d'embrouilles qui trompe les consommateurs.
D'Alembert disait : " On échange les ratifications d'un traité ; on troque des marchandises ; on permute des bénéfices ". Bénéfices ? Reste à savoir au profit de qui !
Le projet qui est sur le point d'aboutir à, soi-disant, pour objectif de soutenir la croissance économique entre les deux parties.
Ce pacte diabolique conduira à un abus de pouvoir dans lequel les parties utiliseront les artifices et les failles pour contraindre l'adversaire à accepter ce qu'ils ne veulent pas, ou ce que les consommateurs ne veulent pas.
Un homme averti en vaut deux, alors retenez cet avertissement du prince de Talleyrand-Périgord : " Où il y a un traité, il y a un canif ".
Ce canif ouvre la porte aux OGM, au poulet lavé au chlore, aux agents chimiques, aux viandes hormonées ou traitées par anti-biotiques, etc.
Les adhérents au système tenteront toujours et encore de convaincre en argumentant sur une mise en concurrence qui ferait baisser les prix, sur une dynamique qui générerait l'emploi : ce discours est une monstrueuse mystification.
" L'histoire est une suite de mensonges sur lesquels on est d'accord. "
Ce qu'a dit Napoléon me rappelle qu'en octobre 1947, un accord baptisé " General Agrement on Tariffs and Trade " connu sous le nom de GATT, avait pour but d'harmoniser les politiques douanières des parties signataires au nombre de 23.
Il s'agissait d'un traité multilatéral de libre-échange destiné à faire baisser les prix pour les consommateurs, améliorer les facteurs de production, favoriser l'emploi dans les secteurs où chaque pays en concurrence en tirerait avantage.
Point besoin de détailler le triste bilan qui en a résulté. L'histoire s'est achevée par l'accouchement d'un monstre baptisé OMC (Organisation Mondiale du Commerce) où tout n'est que business, où la règle est celle du profit.