Line vient de lancer au Japon une nouvelle application de musique en flux (streaming), nouveauté qui veut profiter des millions d'utilisateurs de la messagerie homonyme avant l'arrivée du service similaire d'Apple.
La jeune pousse, une filiale nippone du prestataire de services internet sud-coréen Naver, propose pour le moment une discothèque de 1,5 million de titres qui devrait être étendue à 30 millions en 2016.
L'abonnement mensuel est fixé à 1000 yens (10 $) pour une écoute illimitée, ou 500 yens pour 20 heures par mois.
Toutefois, les supports enregistrés (CD, DVD audio, etc.) concentrent encore 80% du total des ventes en valeur, ce qui distingue le Japon des autres pays industrialisés.
De fait, les maisons de disques n'hésitent pas à offrir des titres inédits sur les CD ou à les accompagner de cadeaux, ainsi qu'à soigner les emballages, pour attirer des acheteurs. Qui plus est, les Japonais ont tendance à préférer les objets tangibles aux fichiers immatériels, parfois jusqu'au fétichisme.
Le marché de la musique en streaming est ainsi pour le moment limité au Japon et les grands noms du secteur (Spotify, Pandora) y sont encore absents.
Line s'est associé pour l'occasion à Sony Music Entertainment et à Avex Digital. Universal Music doit les rejoindre prochainement.