Depuis l’arrivée en 2014 à Béziers du maire extrême-droite/ultra-droite, Robert Ménard, le discours haineux, xénophobe et islamophobe s’est développé. Encouragé par un maire qui s’entoure d’identitaires et autres extrémistes… La surmédiatisation de cette ville pour gonfler l’ego de ce petit monarque ne met pas pour autant Béziers en valeur.
Devant cette volonté politique idéologique de mettre dos à dos ses habitants, les chrétiens blancs d’un côté contre les maghrébins, musulmans et gitans, entre autre, de l’autre, Béziers souffre. Lors de son discours de la débaptisation de la rue du 19 mars 1962 (accords d’Evian entre la France et l’Algérie), Robert Ménard avait en toute impunité crié « non à cette France métissée », « non à cette France multiculturelle que l’on nous impose » devant un parterre de nostalgique de la colonisation. Si monsieur le maire (qui avait aussi clamé le soir de son élection « je serai le maire de tous les biterrois ») n’aime pas la France alors qu’il la quitte et quitte Béziers, ville multiculturelle et métissée.
Devant une telle haine et de nombreuses polémiques, juifs, chrétiens catholiques et protestants, musulmans se sont donnés la main pour un véritable hymne à la paix en marchant ensemble et en plantant un olivier si symbolique en guise de réponse au premier magistrat de la ville. Un exemple à suivre à Béziers mais pas seulement… La France a besoin de retrouver ses valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité.