À la fin, Jean-Michel Beugnet, qui dirige l’ensemble polyphonique Camarilla invite les spectateurs à rejoindre l’atelier qui va s’ouvrir à Courcouronnes, et il précise qu’il n’est pas besoin de connaître la musique. Pourtant, ils ne font pas n’importe quoi. On sent bien que l’écoute entre eux est de qualité, et qui dit écoute dit musicalité. C’est un groupe aujourd’hui majoritairement féminin, ce qui donne des tonalités plutôt flûtées. Plus de voix graves apporterait sans doute un peu de percussion, d’appui. Mais en cette fin d’après-midi, l’ensemble est très agréable, avec sa délicatesse, son humour léger, sa discrète mise en scène, les sourires, les solos, le soleil qui bientôt ira se cacher au bout du chemin, jazzant.
J'ai vu et écouté cet ensemble à Courcouronnes, dans le cadre de Vive l'Art rue.