Beaucoup n’y font pas attention. La priorité est de trouver le vol le moins cher, aux dates voulues. Pourtant, plus on fait l’aller retour et plus on devient exigeant. Parfois une différence de prix ne vaut pas la différence de qualité !
Le premier conseil sera le suivant : à quelques dizaines d’euros près, évitez les vols correspondance. Paris et NYC sont des capitales touristiques et d’affaire si bien que l’offre de vols directs est importante et concurrentielle. Dans le mesure du possible aussi, évitez le low cost. AirFrance est vraiment abordable hors vacances scolaires (offres spéciales fréquentes sur ces périodes) et British Airways ou American Airlines ont des prix raisonnables aussi.
Pourquoi éviter le low cost ? Parce que si la différences de prix n’est pas grande, vous serez très heureux au moindre problème. Avec de bonnes compagnies, retard, problème en tout genre ou changement de billet seront facilités. Par exemple, avec AirFrance, en dessous de 25 ans, on ne paye pas le changement de billet (on ne paye qu’une différence de tarifs sur certains vols). Si le vol est surbooké et qu’on ne peut pas partir avant le lendemain par exemple, on se voit offrir l’hôtel ou l’aller-retour en taxi pour Paris ainsi qu’une somme autour de 800 euros en bond d’achat ou 600 euros en liquide.
Un vol très paisible d’Orly à Newark avec OpenSkies (British Airways, American Airlines et Iberia)
Voler de Paris à New York avec OpenSkies, c’est l’assurance d’un vol tranquille
British Airways, American Airlines et Iberia proposent des vols directs de Paris, avec leur partenaire OpenSkies, la filiale française de British Airways.
L’avantage ? Les vols partent d’Orly Ouest. L’aéroport à taille humaine permet de ne pas perdre de temps. Pas d’attente, pas de queue à la sécurité, le quai d’embarquement est à quelques mètres seulement. En 15 minutes chrono, on est prêt devant le quai d’embarquement.
Arrivée à New York avec OpenSkies qui dessert Newark
Deuxièmement avantage ? Sur les trois vols quotidiens au départ d’Orly, deux sont à destination de l’aéroport de Newark et un à destination de l’aéroport John-F.-Kennedy. Selon là où vous allez à New York, choisissez l’aéroport le plus près. Sachez toutefois que Newark est aussi relativement petit. La queue pour passer la frontière moins longue. On gagne du temps. Autre avantage : en arrivant à New York, on longe le Bronx puis Manhattan depuis le New Jersey, ce qui permet d’avoir une excellente vue.
Orly – Newark (10h45 et 13h40) et Orly – JFK (16h30)
Troisième avantage ? L’avion est tout petit et on dispose d’une tablette personnelle.
Il s’agit d’un Boeing 757-200 avec 114 passagers et 3 classes. Il n’y a donc qu’une vingtaine de rangées. On a l’impression d’être dans un grand jet privé. Vous savez aussi ce que ça veut dire ? Que l’équipe est plus attentive et qu’on attend pas pour manger. La bouffe n’a rien d’extraordinaire mais on a une tablette pour se divertir. Ce qui n’est pas négligeable ! Ne faites pas l’erreur de choisir un vol opéré par American Airlines (au départ de CDG à 11h20 et 17h, arrivée à JFK). Il n’y a qu’une télé au milieu du couloir avec un film imposé…
Au retour, cela a mois d’importance puisque l’on dort (ou essaie). Ca reste la même chose : Open Skies part de Newark ou JFK jusqu’à Orly et American Airlines ne dessert que JFK et CDG.
Le grand jeu avec l’A380 d’Airfrance de CDG à JFK
AirFrance dessert une fois par jour New York avec l’A380 : le grand jeu !
AirFrance propose 7 aller-retours Paris – New York par jour. Tous les vols partent de l’aéroport Charles De Gaulle et y atterrissent. A New York, ils desservent tous JFK, sauf un vol par jour qui dessert Newark (départ 13h30 de Paris à l’aller, départ 19h08 de NYC au retour).
L’avantage ? Prendre AirFrance à Paris est agréable parce que la compagnie nationale dispose bien sûr d’un très beau terminal. Ceux qui ne voyagent pas souvent et n’ont jamais été à New York apprécieront peut-être de prendre l’A3800. Par contre, il n’y en a qu’un par jour :
Vol AF006 de 14h00 au départ de Paris, arrivée à 16h15.
Au retour, vol AF007, départ de New York à 19h10, arrivée le lendemain à 08h30.
AirFrance utilise l’A380-800, qui peut transporter jusqu’à 853 passagers. C’est beaucoup, ça veut dire deux étages dans l’avion, des embarquements longs. De l’attente pour la nourriture, d’interminables rangées,… mais il s’agit aussi d’une expérience. L’engin est impressionnant et bouge peu.
Le deuxième avantage ? AirFrance dessert JFK depuis le terminal 1A, ce qui s’avère pratique. JFK étant le premier aéroport international de New York, il sera facile de se rendre dans la ville, avec le AirTrain et le métro.
Le troisième avantage ? La qualité de la nourriture et la sélection de films est très appréciable (pas mal de films d’auteur). AirFrance fait partie des meilleures compagnies du monde. La France étant notamment réputée pour sa gastronomie et son cinéma, la compagnie se doit d’assurer dans le domaine !