Il pourrait ainsi faire taire les loups et concentrer les polémiques sur d’autres problématiques générées par son gouvernement : réforme du collège, traitement musclé des migrants, cadeaux faits au patronat… Il a pris le Falcon en dédaignant Poitiers Le Barça l’attendait au Stadium de Berlin Et son sang catalan en crachat de Vulcain Bouillonnait ardemment en son cœur passionné
Il a pris le Falcon, emmena ses enfants Lévitant brusquement loin de toute prudence Son patronyme Valls l’emmenait à la danse A cette légèreté d’un supporter ardent.
Il a pris cet avion, bien de la République Dont le vol avoisine quelque quinze mille euros Trop heureux d’assister au sacre des héros Les soldats de Messi à la force magique
Il vécut le zénith du jeu barcelonais Et la marche au tombeau des zombis turinois Il retrouva l’écho de l’infantile joie Cris aficionados par la coupe levée.
Il revint en Falcon le cœur tout guilleret L’esprit désencombré des bannières de Fronde Des mots de Montebourg, trop acide faconde Il revint à Paris pour se faire flageller !
Cent tirs à boulets rouges, invectives nourries Diatribes à l’endroit de sa noble personne Le donneur de leçon vit grossir la félonne Réaction d’opinion dénuée d’amnésie !
Nul ne pardonnerait au roi de Matignon De s’être dévoyé dans ces comportements Qui de Saal à Thévenot généraient jugements Et sanctions de sa part, en éclats fanfarons.
Il chercha l’alibi, un rendez-vous pressant Avec Sieur Platini, le prince de l’UEFA Mais on apprit bientôt que sur son agenda La réunion citée portait atermoiement !
Ainsi qu’à chaque fois de longs sables mouvants On cherche le moyen de se désembourber L’effort qui s’y déploie ne fera qu’enliser Un peu plus, chaque jour, les mots moins convaincants.
Il ne restera donc au censeur arrosé Qu’à puiser dans l’aveu de l’aisée forfaiture Assumer ses travers et payer l’aventure De juvénile errance par ses propres deniers.
C’est le prix à payer pour éteindre la flamme Que nourrissent les ires de milliers de sans dents D’une France oubliée par un gouvernement Qu’une rose fanée parfume en mélodrames…