Martine Aubry, premier secrétaire du P.S? De plus en plus de socialistes y songent, l'entrevoient, en ręvent... La réalité est bel et bien plus complexe et la route sera longue pour la douzaine de prétendants ŕ la couronne. Reine déchue du gouvernement Jospin, la maire de Lille entend bien prendre sa revanche sur ceux qui ne la voient encore et toujours comme la fille ŕ son papa, Jacques Delors.
Avec la réunion récente des "reconstructeurs" du P.S, elle a pu évaluer sa popularité qui se maintient bien au-dessus de ses principaux concurrents. Appréciée pour sa fraîcheur face aux mammouths du parti dont nous tairons les noms, M. Aubry est revenue d'ailleurs sur les propos récents du tandem de tęte : Bertrand et Ségolčne. "Nous sommes tout simplement socialistes, sans besoin d'y ajouter d'autre qualificatif. Cela se suffit ŕ soi-męme" : un petit uppercut pour M. Delanoë; "On avait oublié que le politique, c'est donner une vision, un sens et pas demander ŕ chacun ce qu'il veut" : un esprit revanchard de la défaite de 2007 Martine?
Un retour médiatique avec force et finesse qui tout de męme pourrait limiter les prochaines échéances ŕ une guerre interne dont la droite a su se défaire ces derničres années. Cependant, un air nouveau semble souffler sur la gauche, cette concurrence qui manquait cruellement au dernier congrčs du P.S s'étant soldé par le meilleur espoir féminin restée en coulisse.
Propositions, programmes, c'est ce que nous attendons de ces 12 hommes en colčre pour que l'élection présidentielle ne soit plus bananičre mais bien fruitée, un zest d'amertume en moins...
Pręt, Feu, Proposez !