Nous étions hier lundi vers 13h à Pajol pour distribuer un repas complet. Nous n'en étions qu'à environ 30 ou 35 personnes quand nous avons été encerclé avec tous les migrants qui attendaient par les CRS. Comme s'ils s'étaient servis de nous pour en encercler un maximum, ce que nous dénonçons !
La suite a été une succession de violences inouies.
Personne ne pouvait entrer ou sortir du cercle. Interdiction de sortir notre matériel et la nourriture (qui ont été piétinés), interdiction de bouger notre véhicule, interdiction de mettre de côté les femmes et les hommes qui tombaient dans les pommes !
Charges après charges, les CRS sortaient les migrants et les mettaient de force dans les bus. Cela a duré plusieurs heures. Voir la presse (avec quelques pincettes) pour en savoir plus.
Ce soir nous retournons alimenter une partie des migrants " hébergés " dans un jardin associatif. Ils auraient le droit de circuler dans les rues mais pas de s'arrêter ! Bref, on leur demande de ne pas dormir, d'être transparents.
Notre écœurement est profond. Nous tenons à dire qu'en dépit de nos appels sur la ligne direct du maire du 18e et au secrétariat du maire du 10e, aucun élu socialiste n'est venu sur place et n'a donné signe de solidarité. Rappelons qu'ils avaient voté ce vœu dans leurs conseils municipaux respectifs : évacuation du camp de la chapelle avec hébergement de tous. Nous n'y avons JAMAIS cru...