Le corps sanguinolent de Jennifer, dépecée vivante, se balance au bout d'une corde. Après un dernier murmure, elle succombe à ses blessures dans les bras du lieutenant Marco Benjamin. Hanté par le fantôme de la jeune fille, Marco traque le tueur sans répit. Mais les indices sont minces et le lieutenant, dévasté par un divorce douloureux, sombre dans la dépression et l'alcool.
Alain, je peux t'appeler Alain ?
Au vu de ce que je viens de lire, je pense que tous les deux nous avons un point commun : un esprit assez dérangé.
J'ai voulu commencer mon quais du polar par toi parce que tu m'avais tellement bien présenté ton super-héros de flic à la conférence qu'il me fallait à tout prix le découvrir.
Dés les premières pages, je suis rentrée dans l'histoire : des meurtres, pas trop d'indices, le flop total concernant la recherche d'un criminel et puis apparaît Jésus et là, tout s'enchaîne.
Il me tardait le soir pour ouvrir ton livre qui est mien maintenant (enfin un peu tout de même) et quand, je l'ai eu fini je n'avais qu'une envie le recommencer.
Ce n'est pas souvent que je crie " encore ! ", que je ferme un livre à regret, tu as su trouver la balance entre polar et humour noir, tu as su m'ouvrir au monde du roman policier.
C'est l'histoire d'un flic qui devient un anti-héros, un mec avec des petits soucis dans son crâne. Bon, je lui ai pardonné tu sais ça arrive à tout le monde de se prendre pour ce que l'on est pas.
Limite, il volerait presque comme Superman mais il n'en ai rien, il roule dans un vieille bagnole et c'est déjà bien !
Marco essai de faire de l'humour, ça marche, j'ai souri quand il fallait, il a un petit côté cynique et franc que j'aime bien, il est attachant et sensible autant qu'il est paumé (mais pas trop).
Un roman qui se lit aussi facilement qu'une dégustation de glace au Nutella®, un texte fluide et prenant, bien écrit, avec des scènes assez cocasses que je ne décrirais pas, il faut bien garder un peu de suspense à ce roman.
A emporter cet été à bord de ton transat.