Avec le rachat de la société de biotechnologie InGen, le jeune milliardaire Simon Masrani a rendu possible le rêve de John Hammond : l’ouverture d’un gigantesque parc d’attractions centré sur le clonage et l’exposition de dinosaures vivants à partir de leur ADN fossilisé dans de lʼambre. Plus de dix ans après l’ouverture de Jurassic World, le « plus grand parc à thèmes jamais construit dans l’histoire humaine »3, les scientifiques aux ordres de Claire Dearing tentent de trouver une nouvelle attraction pour captiver les milliers de visiteurs qui débarquent chaque jour par bateau depuis le Costa Rica. Deux spécimens d’une nouvelle espèce de dinosaure façonnée par la main de l’Homme, Indominus Rex, voient ainsi le jour. Mais après avoir tué son binôme, l’un de ces monstres s’échappe et sème la terreur dans le parc. Une gigantesque traque est alors donnée par Vic Hoskins, responsable de la sécurité. Au même moment, Zach et Gray , les neveux de Claire envoyés sur l’île pendant le divorce de leurs parents, bénéficient d’un pass pour profiter de toutes les attractions, mais se retrouvent sur la route du dangereux dinosaure. Les espoirs de mettre fin à la menace reptilienne se portent alors sur Owen Grady , dompteur d’un groupe de Vélociraptors…
14 après Jurassic Park 3, le parc ouvre de nouveau ses portes. Hollywood, toujours en panne d’inspiration, décide de rebooter la célèbre saga. C’est donc une toute nouvelle trilogie qui prend naissance sous nos yeux. Est-il possible de nous proposer quelque chose de totalement différent des trois précédents films ? Les dinosaures font-ils toujours rêver ? La mission s’avère difficile… Le point positif de ce film, c’est que le parc nous fait de nouveau rêver ! Dès les premiers pas dans Jurassic World, la magie opère. Il faut dire que le fameux thème de John William aide beaucoup et ravive la nostalgie du premier film. Pour la première fois depuis le premier film, le « park » du titre prend tout son sens, car ce qui se dévoile sous nos yeux, c’est la concrétisation du rêve de John Hammond. Les touristes défilent par milliers, déambulent parmi les dinosaures les plus docile etc etc… La première partie du film aura pour but de nous présenter ce parc idyllique ainsi que tous les protagonistes. On a donc droit à une galerie de personnages stéréotypé : le duo de gamins avec qui on découvrira le parc, l’assistante carriériste, le baroudeur, le proprio idéaliste et l’américain qui veut protéger son pays et qui a une mauvaise idée derrière la tête. Ce qui ne change pas en revanche, c’est la capacité de l’homme à se prendre pour dieu et à ne pas apprendre de ses erreurs. C’est ainsi que, juste pour le fun et amuser les touristes (et aussi pour justifier le reboot), les généticiens nous ont concocté un dinosaure du doux nom d’Indomus Rex. Cet Indomus rex est le fouteur de trouble du film. Créé par l’homme, plus dangereux et plus intelligent que les autres dinosaures et doté de plusieurs capacités, la création de ce prédateur inédit est une excellente idée et justifie à elle seule ce nouveau film. On appréciera aussi la façon dont sont traiter les vélociraptors. Toujours cantonnés au rôle de redoutable traqueur dans les films précédent, cette fois ci, on découvre une autre facette des raptors. Bref, ce film regorge de bonne idées mais à ses défauts aussi. Jurassic Park oblige, la mécanique du film reste toujours inchangée : des dinosaures, un pépin, des gens qui courent pour leur survie. La sensation de déjà vu est omniprésente. Ensuite, il y a un gros souci de rythme : long à démarrer et en dent de scie par la suite. On déplorera aussi la fin un peu prévisible bien qu’elle soit impressionnante. Néanmoins le film nous offre de bonnes séquences d’action et une tension toujours palpable. Nouveau film, nouvelle trilogie donc nouveau casting. On ne retrouve quasiment aucuns acteurs de l’ancienne trilogie. Chris Pratt bénéficie du rôle principal. La star des Gardiens de la Galaxie nous convainc pleinement dans le rôle de dresseur de vélociraptors et forme un excellent duo avec Bryce Dallas Howard. Le reste du casting nous marquera un peu moins mais on remarquera que la performance de notre Omar Sy est légèrement en dessous des autres acteurs…
Jurassic World ne deviendra pas aussi culte le premier Jurassic Park mais à au moins le mérite de remettre la franchise sur de bon rail. Les suites devront malgré tout être un peu mieux rythmées… Ma note: 7/10
Réalisé par Colin Trevorrow avec Chris Pratt, Bryce Dallas Howard, Vincent D’Onofrio, Omar Sy, Nick Robinson, Ty Simpkins, Judy Greer et Irfan Khan. Sortie: le 10 juin 2015. Durée: 2h05